Bonjour bartneski,
J’ai le rire facile et j’ai même tendance à rire aux propos des « acharnés » qui me suivent ici depuis mon premier article sur mon thème de prédilection, à savoir la perversion narcissique et les psychopathes. Mais je concède aisément que l’humour que je privilégie est celui de l’auto-dérision et qu’il peut m’arriver parfois d’être « sensible » à certaines mauvaises blagues surtout lorsqu’elles sont proférés avec des intentions malveillantes sous-jacentes. C’est-à-dire, dans un but de dénigrement.
Or, concernant l’affaire Dieudonné, le dénigrement est du côté de ceux qui l’accusent d’être antisémite. C’est très flagrant lorsque l’on connait l’usage des mots qui est fait dans ce type de situation et les études qu’a pu faire un certain Erich FROMM dans sons ouvrage sur La passion de détruire : anatomie de la destructivité humaine.
Lorsque l’on a conscience des thèses de cet auteur, où l’on rejoint bien d’autres, entre l’agressivité défensive et l’agressivité maligne (ou l’agressivité proactive et l’agressivité réactive), on sait très qui s’en prend à qui et qui cherche à se défendre dans cette affaire. Et il n’y a pas photo. Je me suis déjà exprimé sur le sujet (cf. La ’novlangue’ des psychopathes).
Sur le second degrés et plus
, il faut y faire attention, surtout à l’écrit. Il est difficile lorsque l’on ne connait pas son interlocuteur de ne pas tomber dans le piège des biais cognitifs et des heuristiques de jugement qui mènent à de fausses interprétations et des décisions absurdes. Là aussi, j’ai déjà écris sur le sujet (cf. Peut-on faire confiance à notre jugement ? La fiabilité des « experts » en cause).
Mais vous avez raison : il y a effectivement du boulot pour parvenir. Comme disait Edgar MORIN : « nous vivons à l’âge de la barbarie communicationnelle ».
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