Vos liens prêtent vraiment à sourire ...

Le 1er est l’article d’un think tank néolibéral (l’ifri) dont l’unique but est de faire du lobbying (que l’on devrait plus judicieusement appeler corruption légalisée) à Bruxelles, et cela sur le journal de Bernard Arnaud (la tribune). Et en plus, classé dans le rubrique « opinions », autrement dit, de l’infomercial.

S’attendre à trouver sur cette source et avec cette signature des articles qui soient autre chose que de la pure propagande néolibérale, c’est comme de s’attendre à trouver sur le Figaro le récit détaillé des affres de son propriétaire M. Dassault.

En définitive cet article est ridicule. Si on regarde bien l’évolution du prix du gaz naturel plutôt que de s’en remettre au préchi-précha libéral, on s’aperçoit d’abord que il avait atteint un prix énorme en 2008 ... car on était dans le bras de fer entre la Russie et l’Ukraine, et il existait une peur d’une coupure du gaz Russe ce qui avait fait monter les prix. Une fois la situation clarifiée, le prix du gaz a recommencé à baisser fortement, et fin 2009 ou il a même été inférieur au prix d’aujourd’hui.

Et le fait que le prix du gaz ait suivi à peu près la même évolution que ce soit aux USA, en Europe ou au Japon avec un peu de retard montre qu’il n’y a eu en fait aucun décrochage du fait des gaz de schiste Américains. Bref, on est dans l’enfumage complet, l’entourloupe qui prétends donner une cause fausse à la conséquence d’autres facteurs.

Le second article cité en référence est du même tonneau, ou baril je devrais dire. Pour l’auteur l’économie Américaine va mieux « Après un rapport américain sur l’emploi décevant » et « un recul moins important que prévu des mises en chantier de logements »

Soit exactement le même genre d’optimisme qui a permis au gouvernement d’annonce que la hausse du chômage était enrayée alors que les chiffres publiés montraient le contraire.

Donc vos sources ne valent strictement rien, il s’agit d’opinions fortement connotés sur la base d’interprétations fallacieuses, vagues et très peu sourcées.