Bonjour Ariane,
Finalement admiratif de ton engagement, bien que ne le partageant pas, je me dispenserai du moindre triomphalisme. Il faut au moins reconnaître ton honnêteté.
On ne peut espérer aucun salut par les urnes, on ne pourra jamais trouver la personne providentielle parmi le ’personnel’ politique professionel qui va à la soupe depuis des années voire des décennies. Ils peuvent s’habiller de rouge ou de bleu ou de je ne sais quoi leur but n’est pas de changer les choses, de les améliorer, leur but est d’être élu, et ils n’en ont aucun autre.
Les glissements à droite à gauche ne sont que des postures occasionnées par les conflits électoraux souvent locaux.
En outre si les élus sont médiocres, c’est aussi parce que les électeurs ne volent pas haut.
Mais les choses changeront par la force des événements. La situation est grave et peut (va) dégénérer sans qu’il soit possible de prédire quelle forme aura cette dégénérescence (révolte populaire, faillite de l’état (le plus probable, avec cessation du paiement des traitements et des pensions), bank-run associé à une faillite déguisée de l’état, etc. Le plus vraisemblable étant une conjugaison de tout cela.
Le pouvoir sera alors dans la rue, à la portée de celui ou celle qui voudra l’assumer. Le résultat est totalement imprévisible. On a vu de quoi on accouché les ’printemps arabes’. Bref l’avenir est incertain, mais pas désespéré.
NB : J’ai voté pour ton article consacré à ton anniversaire. N’ayant pas eu d’autre occasion de le faire je te souhaite un bon anniversaire et te félicite pour ta forme.