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Commentaire de olivier cabanel

sur Les cocus de la démocratie


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olivier cabanel olivier cabanel 20 janvier 2014 11:16

Buddha Marcel

j’aime bien cette réflexion, que j’approuve globalement, et comme toi, je n’aime pas la compétition, 
on voit dans notre pseudo démocratie les dégâts qu’elle provoque...
j’ai même écrit une chanson sur ce thême...
elle s’appelle « arriver le premier »
en voila le texte...

Voici le grand spectacle C’est celui de ta vie

C’est parfois la débacle Parfois le paradis

Parfois la débandade le grand n’importe quoi

Pour pas rester en rade, fatalement on se bat

 

Arriver le premier Le premier dans l’ovule

Pour bien le féconder Tant pis si çà se bouscule

Un seul but dans la tete Arriver le premier

Eviter la défaite Tant pis pour le dernier

 

Arriver le premier Le premier à l’école

La tete bien rangée tu vises la coupole

Etre champion des maths Et génial en francais

Faut que çà les épates Tant pis pour le dernier

 

Arriver le premier Le premier au boulot

Estimé du patron Gravir les échelons

Enfoncer tous les autres Trahir, et balancer

Il faut franchir les portes Tant pis pour le dernier

 

Le dernier est au fond, tout au fond de la classe

Parfois il se morfond, mais donnerait pas sa place

Contre tout l’or du monde, et un prix d’excellence

Ou l’amour d’une blonde, qui ferait vœux de silence

 

Pres du radiateur, il voit pousser les fleurs

Et voler les oiseaux, il écoute son cœur

Il regarde passer la vie qui se prélasse,

Qu’il rejoindra bientôt, des la fin de la classe

,

Moi j’aime les derniers Tout ceux que l’on dépasse

Qui prennent le temps de réver Se promenent sans godasses

Les pieds en éventails, a marcher dans le sable

Et croquent dans la vie, comme des morts de faim

 

Moi j’aime les derniers Pour qui le temps qui passe

Passe plus lentement, passe plus tendrement

Qui prenent tout leur temps, vivent chaque printemps

et le premier qui court Arrive en meme temps,

 

mais lui n’a rien compris,au vrai sens de sa vie

il a juste couru pour etre le meilleur

il s’est juste battu, il était dans l’erreur

le dernier dans la vie, car il n’a rien compris

 

et quand le rideau tombe, le rideau de sa vie

il emporte dans sa tombe, ses succès de nanti

ses complots ses magouilles, et ses prix d’excellence

son magot ses embrouilles, dans le monde du silence


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