Bonjour Ariane,
Je ne vous ai pas lue depuis longtemps et si le style est bien le votre,
le ton lui évolue. Il y a tant de tristesse et d’amertume dans votre
Raison (respect, le R majuscule) que votre sincérité en devient naïveté
et le dramatique le cède au pathétique. Ca c’est pour l’impression
générale, et je vous conseille une bonne cuite en solitaire.
Plus particulièrement, Ariane vous restez à mes yeux une pondeuse de
perles assez exceptionnelles et qui m’interpellent malgré mon horreur
des abus de toutes sortes, y compris celui du point d’exclamation et de
la phrase à un mot. 9a sent l’attachement à Jérimadeth. Encore faut-il
avoir les fonds de tiroirs (à rimes) adéquats.
Cette perle, par exemple : Qu’on l’inscrive en lettre d’or sur le devant de la cheminée (encore, mais on a changé de siècle, là) ; je cite : « ... la bonne madame le pen qui est autant pour le peuple que moi pour Valls. (Pour donner une échelle de grandeur). »
Merci
pour l’échelle, Ariane, maintenant envoyez les paramètres, qu’on la
décortique la crevette, comme il faut, parce que là, on bien parti pour
bouffer les pattes et les yeux : Car sorry, rien capté, (mais je suis
très con), et pourtant : c’est beau de sincérité. Allez comprendre,
c’est de l’ésotéropolitique, ça ne peut être que ça.
Les communistes, j’en ai beaucoup d’amis ; ils font de belles fêtes.
On ne peut pas leur enlever ça. Dans ma vallée, il sont un rempart
contre les Estrosi, Ciotti, et consors. Parfois branlant, parfois fort,
mais toujours convaincu. Du côté du peuple par atavisme, la parole
souvent plus rapide que la pensée, c’est vrai, mais c’est par discipline
auto-infligée, et par chez moi, ils encourage la culture des oliviers,
chère Ariane, sur des terrains que d’autres vendent en lotissement à
prix d’or.
Je pense qu’il faut apprendre à Mélenchon à cuisiner à l’huile d’olive. Tout-le monde y gagnera.