Le PS conduit avec minutie et persévérance une vraie politique de gauche.

Il suffit d’étudier toutes ses mesures a impact financier et de voir a qui il prend et a qui il donne.
Il arrose largement sa base. C’est ce qui coute le plus cher. Il achète par petit paquet des clientèles électorales, en tentant de le faire a moindre cout.
Ainsi, la journée de carence des fonctionnaire, par tête de pipe, représente plusieurs fois l’augmentation du smic par personne. Avec le mariage des tous, les parts fiscales qui visaient a maintenir la démographie française sont désormais partagées avec les minorités sexuelles. La seule mesure qui aurait touche sa base, faire payer pour les classes préparatoires, n’a a ma connaissance pas ete concretisee..
Sont matraques, non pas les riches, mais ceux qui votent mal.

Il est incontestable que pour le moment, il n’a pas été vraiment a la hauteur avec ses supplétifs de gauche de gauche. Certes, sociologiquement proche des « masses » PS, ils sont eux aussi épargnés aussi largement que faire se peut de par l’effort de redressement, mais comme en tendance ils sont moins riches, ils sont plus exaspérés de ne pas tirer de bénéfices plus tangibles de leur vote a la présidentielle.

Et puis, a la marge il y a des gens dans ces milieux de gauche qui s’intéressent un peu au social. Au PS aussi du reste. La gauche sincère, cela existe, même si cela ne pèse pas lourd dans les appareils de l’ensemble des partis.

Je pense et espère que ce sont ces gens qui vont faire la décision aux futures élections. En s’abstenant. Ce sont eux même des nantis. Pour s’intéresser aux autres et aux pauvres, il faut avoir le temps et la disponibilité. Ils savent compter, et ils se rendent sans doute compte du fantastique égoïsme de classe et de l’insondable incompétence de ceux qu’ils regrettent d’avoir élu, sans encore oser s’avouer que « c’était mieux sous Sarko ».
Des lors, effectivement, le PS n’a pas d’autre choix que de tenter de diviser le pays pour se maintenir. Il a a peut prêt réussi a racheter le PC, les verts sont si moribonds qu’ils ne coutent que quelques mairies ( Voir Arras versus Marseille), la gauche de la gauche de gauche sait faire du bruit mais ne compte pas électoralement. Et puis même elle doit défendre ses postes dans les collectivités locales.

Cela peut marcher. Jusqu’à un rapprochement de type gaullien entre les braves gens exaspérés du FN et l’électorat des autres droites. Autour d’une personne vraisemblablement comme souvent a droite.

Plus la pression monte dans la population française sous couvercle socialiste, plus le résultat final sera positif. C’est pourquoi même un relatif succès aux municipales sous couvert de montée organisée du front et de repli identitaire des gauches sur fond de dépense publique, d’antifascisme et d’homosexualité de genre, ne fera que retarder l’echeance.