« Oh con ! De l’air, donnons-nous de l’air ! ».... C’est bien résumé ! 
Pour le moment, c’est avec une paille mais écoutons (ou réécoutons) Meadows :
« Je crois qu’il est maintenant trop tard pour éviter un enchaînement de crises mais il n’est pas trop tard pour apprendre à utiliser ces crises de façon à initier un changement positif. Il est trop tard pour le développement durable parce que nous sommes d’ores et déjà non durables. Mais il n’est pas trop tard pour réfléchir au développement « résilient » en mettant en place des mécanismes, des institutions, une culture, qui feront face à ces crises et qui les surmonteront ; tout en préservant des engagements élémentaires vis-à-vis de certaines valeurs comme la liberté, l’égalité, l’art…..
(..)
Un grand nombre d’organismes et d’individus tirent profit du système actuel. Ils en retirent énormément de pouvoir et d’argent. Ils vont donc batailler ferme pour contrer tous les efforts visant à changer ce système. L’industrie pétrolière par exemple tente de nier les changements climatiques et les pollutions occasionnées par leurs extractions. L’industrie chimique, quant à elle, occulte les questions liées à la pollution des nappes phréatiques, et ainsi de suite... Je crois qu’ils parviendront à leurs fins parce qu’ils ont le pouvoir et l’argent. Ce que nous devons faire, nous qui sommes partisans du changement, c’est essayer de créer des îlots de développement alternatif qui peuvent exister au milieu d’un océan de non durabilité. »
Ne perdons pas espoir, la transition est en marche (et nous en faisons partie) :