Bonsoir chère Spartacus,
Personnellement, je suis comme vous, un adepte de la liberté. Je crois que chaque être humain porte au fond de lui des richesses qui ne sont pas qu’économiques.
Être libre et être propriétaire de
soi, c’est choisir sa vie et son mode de vie. Pour choisir sa vie, il est
indispensable, d’une part, d’être autonome financièrement et matériellement,
et, d’autre part, de satisfaire ses besoins essentiels et un minimum de confort
matériel.
Par conséquent, pour être libre et responsable de son choix de vie,
un individu doit avoir la possibilité de choisir entre « travailler
plus pour gagner plus » pour consommer plus ou de travailler
3 jours par semaine pour disposer de 4 jours de temps libre
qualitatif.
Pour que ce choix de vie soit viable et ne soit pas réservé à des
rentiers, un revenu optimal de 1 000 € par mois doit être garanti à
chaque individu et le prix de l’alimentation, du logement et de tous les biens et services destinés à satisfaire les
besoins essentiels et un minimum de confort matériel doivent être régulé par la
loi.
Si ces conditions ne sont pas remplies, le concept de liberté que vous défendez n’a qu’un seul objectif : défendre
la propriété privée, la soi-disant loi du marché, l’idéologie ultralibérale, la cupidité et la légitimité
de leur autorité.
Dans ce cas, la remise en cause radicale de l’autorité des
élites économiques et de ce modèle de société par les cadres, les classes
moyennes et l’ensemble de la population des pays industrialisés est
parfaitement légitime.
Sachez, que les valeurs que vous défendez (la réussite financière, matérielle et professionnelle) sont celles du passé. Le travail, la consommation et l’argent ne sont que de simples moyens, ce ne sont pas des finalités en soi. Sauf peut-être pour des croyants et des fanatiques.
Comme vous êtes une personne intelligente, combative et digne d’intérêt, j’espère que vous trouverez les moyens de vous affranchir de votre aliénation aux valeurs de l’ultralibéralisme.
Cordialement
Talleyrand