Je parle de cette théorie des genres, ou de ce qui y ressemble, tant on fait d’efforts pour ne pas dire un chat pour un chat.
Voilà le dernier clivage inventé, comme si on n’en avait pas assez, et de bien plus prégnants, et que la ligne d’opposition passait maintenant par le sexe.
A moins de nous soumettre à la tyrannie du tchador, je crois qu’on peut la mettre raisonnablement à distance, en dépit bien sûr des progrès qu’il reste à accomplir que pour hommes et femmes puissent jouir des mêmes droits.
Non, le vrai clivage actuel, c’est le gouffre sidérant qui se creuse, entre ceux qui en ont, et les autres qui en ont pas.
Je ne parle pas des couilles, mais du fric, insolent, discriminatoire, pour utiliser un mot qu’on place bien peu dans le contexte où il serait le plus adapté.
Tout cela s’accorde donc bien à une diversion, un os lancé au peuple pour qu’ils se querellent entre eux.
Au niveau du sens, quelques gendarmes autoproclamés militants du progrès, veulent accélérer la prise de conscience.
Cela ressemble vraiment à une fumisterie !
Du reste les petites filles n’ont actuellement pas trop à pâtir d’un clivage négative : Leur réussite au bac est bien plus important que les garçons. L’école primaire, et même secondaire, à travers les qualités requises d’application, et gouvernée par un pourcentage bien supérieure d’enseignantes que d’enseignants, est plus apte à les épanouir, qu’elle le fait pour les garçons, plus remuants, moins disciplinés...
Ah, oui, j’oubliais que toutes ces différences n’étaient que des vues de l’esprit.
Le dernier pays à le prétendre, c’était la chine maoïste....
Il me revient en tête un best seller des années 70 : « Du coté des petites filles », ecrit par par Belloti, je crois, une féministe italienne.
Un de ces auteurs qui croit nous éclairer, en se servant de sophismes, n’apparaissant qu’à la traduction, qui devient alors comique, mais combien éclairante.
Elle s’en prenait par exemple, à la culture patriarcale, qui faisait qu’on stimulait en tous lieux à tous propos les garçons, et qu’on éteignait la curiosité des filles.
Elle prenait ainsi exemple sur la couleur rose, dans un long chapitre. Le rose disait-elle, était une couleur stimulante. Et voilà pourquoi dés les berceau, le petit garçon prenait un avantage sur les filles.
Il faut savoir qu’en Italie, inversement à ce qu’il est en France, le rose, issu du rouge, est utilisé pour les garçons, alors que le bleu est la couleur des filles, pour des raisons historiques et religieuses. ( la couleur de Marie)
Et voilà pourquoi, à la théorie des genres, j’oppose celle du clivage...