C’est drôle ça va beaucoup moins vite pour le fils Fabius.
Au printemps 2012, il s’est offert, via la SCI Poopie Woopie, l’ancien appartement du réalisateur Claude Zidi, boulevard Saint-Germain, pour 7,38 millions d’euros.
Or la justice s’interroge sur l’origine des fonds. Thomas, qui oeuvre désormais dans l’immobilier - « dans l’intermédiation », croit savoir un copain, « dans la promotion », avance un autre - ne se verse pas de salaire. Il ne s’octroie pas de dividendes non plus, même si ses sociétés affichaient en 2011 un bénéfice cumulé d’un peu moins de 100000 euros.
Résident fiscal en France, il ne paie pas d’impôt sur le revenu et n’a reçu aucune donation ou héritage familial, a pris soin de préciser le cabinet de son père. En fait, c’est aux tables de jeu que le trentenaire aurait empoché des millions.
A son banquier de la Monte dei Paschi di Siena, il aurait confié avoir gagné beaucoup d’argent (non imposable). Assez pour financer l’appartement avec un apport de 3,38 millions et investir 3 millions dans un contrat d’assurance-vie, sans dilapider toute sa cagnotte. La banque a pris une garantie sur ce contrat, ainsi qu’une hypothèque sur le bien, pour lui accorder le prêt de 4 millions nécessaire au bouclage de son achat immobilier, remboursable en une seule fois, en 2022. (
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