A GaiaLayu,
Je crois qu’il est totalement inutile pour moi de tenter de vous faire changer d’avis. Visiblement, vous appartenez à cette catégorie de gens -hélas de plus en plus répandue en Occident- qui refuse de voir le Mal lorsqu’il se dandine sous leurs yeux.
Mais bon, juste pour la forme :
La théorie du genre n’existe pas ?
Pas question de théorie du genre dans les écoles ? Voici les deux premiers paragraphes d’un courriel adressé aux enseignants de l’Académie de Lyon
1. Il n’existe pas de « théorie » du genre : cette expression est le résultat d’une traduction erronée de « gender theory » employée par les anglo-saxons. Il s’agit en réalité des « études de genre » (comment l’appartenance de genre peut expliquer certains phénomènes sociaux, historiques, géographiques, etc.) ou de l’étude « du rapport de genre », c’est-à-dire l’étude du rapport de pouvoir induit par l’appartenance de genre. Cette étude met ainsi l’accent sur l’influence des stéréotypes pour conforter et/ou légitimer ces rapports de pouvoir et le partage sexué des rôles.
2. Le genre est, en revanche, une construction sociale : il est une forme d’apprentissage tout au long de la vie des comportements socialement attendus d’une femme ou d’un homme. La situation devient problématique lorsque ces caractéristiques sont considérées comme immuables et qu’elles assignent des rôles aux hommes et aux femmes en fonction de leurs caractéristiques biologiques : les hommes sont forts, dominants, bricoleurs, peu habiles en communication ; les femmes ne savent pas se repérer dans l’espace, elles se laissent guider par leurs émotions, aiment être protégées… Il en découle une forme de déterminisme qui touche aussi la sphère de l’école et des apprentissages et les supposées capacités distinctes des filles et des garçons.
Pas besoin d’un grand effort intellectuel pour constater que :
a) la première phrase du 2. contredit totalement la première phrase du 1. ;
b) la première phrase du 2. correspond très exactement au postulat de principe de la théorie du genre énoncé en son temps par John Money, et repris par Judith Butler, entre autres.
Pas de masturbation dans les écoles ? Relisez la page 38 du rapport de l’OMS sur les « standards sexuels en Europe », que je citais de mémoire dans mon article. Expliquez-moi ensuite comment on fait découvrir son corps et le plaisir de le toucher à un gamin sans lui enseigner à se masturber. Cela m’intéresse.
En fait... non, ça ne m’intéresse pas du tout.
Enfin, s’agissant de ma « prose pompeuse », si vous la trouvez si absconse, permettez-moi de formuler ma pensée d’une façon plus concise :
Que Peillon se mêle de son ***, et laisse celui de nos enfants tranquilles.
04/02 13:13 - El Old Fritz
Merci Dodiese pour votre commentaire si élogieux et drôle. Effectivement la « Fistinièrisation (...)
04/02 08:27 - GaiaLayu.
Mais oui mon p’tit dodiese. Je ne doute pas que vous ne savez pas ce qu’est une (...)
04/02 04:25 - GaiaLayu.
Eh bien vous avez raison, laissez mes questions en suspend en vous faisant passer pour victime (...)
03/02 22:12 - dodiese
03/02 22:06 - dodiese
Je suis d’accord sur « La république et la démocratie restent à construire » donc (...)
03/02 21:47 - dodiese
Ça se tient (yin yang c’était plus court :-) ) et ça a sûrement sa place dans un cursus (...)
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