A GaiaLayu,
Je crois qu’il est totalement inutile pour moi de tenter de vous faire changer d’avis. Visiblement, vous appartenez à cette catégorie de gens -hélas de plus en plus répandue en Occident- qui refuse de voir le Mal lorsqu’il se dandine sous leurs yeux.
Mais bon, juste pour la forme :
La théorie du genre n’existe pas ?
http://www.egaliteetreconciliation.fr/La-theorie-du-genre-n-existe-pas-Najat-Vallaud-Belkacem-ment-23111.html
Pas question de théorie du genre dans les écoles ? Voici les deux premiers paragraphes d’un courriel adressé aux enseignants de l’Académie de Lyon
1. Il n’existe pas de « théorie » du genre :
cette expression est le résultat d’une traduction erronée de « gender
theory » employée par les anglo-saxons. Il s’agit en réalité des
« études de genre » (comment l’appartenance de genre peut expliquer
certains phénomènes sociaux, historiques, géographiques, etc.) ou de
l’étude « du rapport de genre », c’est-à-dire l’étude du rapport de
pouvoir induit par l’appartenance de genre. Cette étude met ainsi
l’accent sur l’influence des stéréotypes pour conforter et/ou légitimer
ces rapports de pouvoir et le partage sexué des rôles.
2. Le genre est, en revanche, une construction sociale :
il est une forme d’apprentissage tout au long de la vie des
comportements socialement attendus d’une femme ou d’un homme. La
situation devient problématique lorsque ces caractéristiques sont
considérées comme immuables et qu’elles assignent des rôles aux hommes
et aux femmes en fonction de leurs caractéristiques biologiques : les
hommes sont forts, dominants, bricoleurs, peu habiles en communication ;
les femmes ne savent pas se repérer dans l’espace, elles se laissent
guider par leurs émotions, aiment être protégées… Il en découle une
forme de déterminisme qui touche aussi la sphère de l’école et des
apprentissages et les supposées capacités distinctes des filles et des
garçons.
Pas besoin d’un grand effort intellectuel pour constater que :
a) la première phrase du 2. contredit totalement la première phrase du 1. ;
b) la première phrase du 2. correspond très exactement au postulat de principe de la théorie du genre énoncé en son temps par John Money, et repris par Judith Butler, entre autres.
Pas de masturbation dans les écoles ? Relisez la page 38 du rapport de l’OMS sur les « standards sexuels en Europe », que je citais de mémoire dans mon article. Expliquez-moi ensuite comment on fait découvrir son corps et le plaisir de le toucher à un gamin sans lui enseigner à se masturber. Cela m’intéresse.
En fait... non, ça ne m’intéresse pas du tout.
Enfin, s’agissant de ma « prose pompeuse », si vous la trouvez si absconse, permettez-moi de formuler ma pensée d’une façon plus concise :
Que Peillon se mêle de son ***, et laisse celui de nos enfants tranquilles.