@ JL (Ce n’est pas sympa de m’obliger à répondre un dimanche)
« Ces gens nous imposent l’idée que si nous lâchons complètement nos pulsions sexuelles nous vivrons dans le paradis terrestre. Je vous renvoie à M. Mead et sa population des îles du Pacifique »
Le commentaire est explicite : son auteur dénonce Mead !
A l’inverse pour « le camp » d’en face, cette anthropologue est une caution à leurs propos. Surtout lors de la polémique sur les conséquences du mariage pour tous ! Les uns ont brandi la Bible et en retour, les autres ont choisi Mead pour « référence ». Malheureusement pour ces derniers, elle n’a pas plus de véracité scientifique.
Peut-on s’opposer à une imposture ? La combattre c’est lui donner le crédit qu’elle n’a pas !
Personnellement, j’apportais ma modeste contribution avec un complément d’information sur Mead. Ceux qui le savaient déjà, ne s’y sont pas attardés, ceux qui ne le savaient pas, pourront rechercher ensuite pourquoi Mead ne vaut rien en tant que référence et cela, non parce qu’ils ne sont pas d’accord avec ses conclusions mais parce que son travail... n’était qu’une profession de foi déguisée. Et moi-même, si j’ai une prétention, c’est celle de savoir aussi que j’apprends des choses grâce aux autres.
Quant à étaler des connaissances « exotiques » non aprises dans les livres, je peux vous parler de la culture kanak ou aymara si vous le désirez.. ce ne sera pas du Mead, les deux faisant partie de ma famille remuante !
Pour continuer plus sérieusement :
Dès lors que cela arrange, « les sauvages », on nous les sert à toutes les sauces... Le capitalisme nous ramenant au rang de bête, on nous explique aujourd’hui que c’est normal au nom de la nature... Une nature dont il faut néanmoins s’arracher ! On n’est pas à une contradiction près.