une ruse (ou artifice) qui devrait désormais être barrée par les « 500 signatures » (si elles étaient efficaces ) =
masquer, selon l’auditoire ciblé, une collection à la Prévert des promesses d’un programme électoral (visant à additionner les votes de divers auditoires), derrière un unique objectif fédérateur, choisi en fonction de chaque auditoire, et momentanément présenté comme primordial et prioritaire (le temps d’un discours).
Exemples :
- voter pour moi = virer le méchant
ou encore
- Moi-je au pouvoir mettra le méchant au placard
( quitte à fabriquer de toutes pièces un méchant s’il venait à en manquer )
... sous-entendu : vous aurez tout le temps ensuite, durant mon mandant, de voir lesquelles des petites lignes de mon programme seront devenues la seule priorité ...
En effet, on vient de voir que pour augmenter la probabilité du vote il faut diminuer le nombre de propositions
... seulement, avec peu de propositions, voire pas du tout, difficile de se démarquer des autres prétendants !
la ruse-compromis est alors une proposition unique à géométrie variable ; le simplisme fédérateur mis en avant est occulté par l’aveuglement d’un auditoire hypnotisé par le danger qu’on l’encourage à craindre.