Je suis pour les langues regionales car c’est quand même du patrimoine. Il faut bien l’avouer que même le terme minoritaire est vraiment exagéré pour beaucoup de ces langues. J’ai beaucoup voyagé en France et il faut bien avouer que le patois est nul part sauf pour quelque mot typique comme « dégun » pour la Provence ou « gone » dans le Lyonnais.
Il est plus commun d’entendre parler l’arabe ou l’arménien que d’entendre de l’arpitan ou du provençal.
L’État fait déjà beaucoup pour sauvegarder ses langues mais leur promotion est à l’image de l’intérêt que leur portent les gens et a part au pays basque, en Bretagne ou en Corse, cet intérêt est presque nul.
Malgré cette charte, je ne me fais pas trop de souci, je suis certain que le français n’est pas prêt d’être remplacé. Elle reste la langue vernaculaire, la langue qui permet a un provençale comme moi de se sentir chez lui partout en France à quelques exceptions près.
Je suis même sûre que le plus fervent défenseur de la langue bretonne est autant attaché à langue française.
Nonobstant je trouve absurde d’avoir ratifié cette charte qui est inconstitutionnelle à mon humble avis. De plus, j’ai l’impression que cette charte n’a pas vraiment vocation à défendre les langues minoritaires mais un but plus malsain en essayant de déstabiliser certains pays. On peut certes critiquer la façon dont le français s’est imposé en France mais ça a quand même contribué à casser les murs entre les peuples de France et ainsi permettre le partage matériel et culturel.
Par contre, je suis troublé que ce problème de langue minoritaire touche toutes les grandes nations d’Europe de l’ouest sauf l’Allemagne. Peut être qu’ils ne considèrent pas les dialectes allemands comme des langues minoritaires. Dans ce cas là, on peut limiter les langues minoritaires à 3 en France metropolitaine car à part l’alsacien, le breton et le basque tout le reste est du dialecte gallo-roman.