@ Serge Laurent
Heureusement que tous les textes sacrés
écrits ont, d’une manière ou d’une autre, une suite orale qui permet d’échapper
partiellement à ce qu’il y a d’épouvantable dans les textes écrits.
Ça devrait permettre aux croyants sincères
de découvrir que leurs auteurs n’étaient
pas Dieu ou des porteurs de la « parole de Dieu » mais seulement des
chercheurs de Dieu.
Ça devrait permettre aussi aux religions
d’actualiser l’interprétation des textes écrits, et notamment de rejeter de
leur ensemble de croyances celles qui sont devenues intolérables pour le
présent et l’avenir.
A ce propos je crois que vous vous trompez
en disant que le christianisme a aboli
l’ancienne Loi pour repartir sur une base nouvelle. Ce n’est que très
partiellement vrai et le pire était, hélas, conservé.
Par exemple Jésus n’a pas explicitement rejeté l’horrible croyance selon laquelle
Dieu a très explicitement commandé un très explicite génocide puisque c’est
ce que dit le texte « sacré » qu’est le Livre de Josué.
Cependant les insuffisances, sur ce point,
du message de Jésus contenu dans les Evangiles sont tout à fait compréhensibles
dans le contexte de l’époque. Et elles
n’enlèvent rien à l’énorme progrès réalisé par ce Jésus dans la démarche
religieuse.
Ce qui, aujourd’hui, reste épouvantable, c’est que l’église catholique, qui
a les plus grands moyens de faire disparaître la croyance criminogène s’entête à la conserver. C’est ce qui
m’amène à dire que ses « mauvais bergers » sont les plus responsables de la pérennisation de la violence
religieuse.