Fergus, que de contre-vérités !
Vous dites :
« Et ce que notre pays gagnerait en compétitivité sur les marchés extérieurs, il le perdrait très largement dans la gestion de ses emprunts à un taux nettement plus élevé. »
Comment pouvez-vous affirmez cela puisque à ce que l’on sache, et la GB, et les USA, et le Japon, et la Suède, disposent bien de leurs monnaies nationales respectives, et pourtant ils empruntent à des taux historiquement planchés.
Cela pour une raison simple : le fait que la banque centrale nationale joue de nouveau le rôle de prêteur en dernier ressort - actuellement interdit pas les traités européens et les statuts de la BCE - dissuade de facto toutes velléités spéculatives de la part des majors de la finance mondiale. Elles auraient trop à perdre puisque le potentiel de refinancement serait alors illimité. Ils ne peuvent pas suivre. Donc révisez vos classiques.
Vous dites également :
« Qui plus est, la France devrait faire face à une dette libellée très majoritairement en euros et par conséquent augmentée de manière importante par la dévaluation du franc. »
C’est absolument faux : 85% de la dette souveraine française est libellée en contrat de droit français, qui stipule que son remboursement se fera dans la monnaie qui aura légalement cours dans le pays. Idem que précédemment.