@Pierre Régnier
Je suis d’accord avec vous sur le fond. Mais le problème ne se pose nullement pour le christianisme, dont aucun texte (je parle du Nouveau Testament) ne lance d’appel à la violence ni à la conversion par contrainte.
Quant au judaïsme, il me semble nettement que ce ne sont pas les Juifs religieux qui prennent prétexte de Josué pour persécuter les Palestiniens, mais le gouvernement israélien actuel qui est largement aussi impie, agnostique, voire athée que les autorités françaises.
Le cas de l’islam est différent : il n’y a qu’à voir le débat entre théologiens sur les versets abrogeants et les versets abrogés dans le Coran. Compte tenu de l’impossibilité de repérer historiquement lesquels sont antérieurs auxquels, l’islam n’est pas sorti de l’auberge ! D’autre part, le Coran se présentant d’un bloc comme la Parole incréée de Dieu, il est à prendre ou à laisser. Le statut de la Bible, certes Parole de Dieu, est beaucoup plus souple, ne serait-ce que parce qu’il a plus de quarante auteurs et qu’il a été dispensé sur plus de mille ans. Un peu comme si les premiers textes dataient de Hugues Capet et les derniers d’aujourd’hui. ça doit donner à réfléchir, y compris à l’auteur de l’article.
Notez que Josué et Jésus, c’est le même nom, qui veut dire : « Dieu sauve ». Mais les deux personnages n’ont quand même pas le même vécu...