Jonas
Vous citez l’apôtre Paul »Oh homme, qui es-tu pour discuter avec Dieu
?"
Et vous ajoutez : »Si on est croyant, on l’accepte sinon on
laisse tomber. La foi ne se commande pas"
Pourquoi vouloir absolument que la foi reste aveugle et, surtout, qu’elle
reste criminogène ?
Je prétends qu’au moins la foi qui se
dit chrétienne peut parfaitement se rendre compatible avec les besoins et les
plus précieuses valeurs des sociétés humaines.
Je prétends qu’il suffit pour cela à la
religion chrétienne de cesser de trahir
sur ce point le prophète juif Jésus dont elle se prétend la disciple.
Ce Jésus qui a beaucoup contribué à les constituer ces précieuses valeurs.
A ce que je dis ci-dessous dans ma
première réponse à Pale Rider j’ajoute cette invitation à lire ou relire sur
Agoravox :
http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/synode-et-mepris-du-monde-reel-46015
Citation de la conclusion :
Répétons
inlassablement que la folle interprétation religieuse criminogène, qu’elle soit
catholique ou juive ou protestante ou islamique n’est nullement fatale. Nulle
raison n’oblige les catholiques, tout particulièrement, à se soumettre à leurs
mauvais pasteurs et à les suivre dans leurs persistants égarements. Comme les
autres croyants, comme les agnostiques et les athées, les catholiques ont le
droit de choisir une conception très humaine, très solidaire et pacifiste de leurs
croyances.
"Tout
est créé de la Parole et tout est appelé à servir la Parole", disait
encore le pape à l’ouverture du synode. Les catholiques ont le droit, et même
sans doute aujourd’hui le devoir, de lui répliquer très fort - suffisamment
fort pour réveiller les évêques prisonniers du synode et du dogme - qu’ils se
sentent et se veulent appelés avant tout à la solidarité avec leurs frères et
sœurs de l’humanité réelle.