On veut nous faire croire que sortir de l’Euro est dangereux.
D’accord, mais pour qui ?
Il semble que ce qu’Hitler n’a pas réussi, l’Euro a réussi à l’offrir à l’Allemagne sur un plateau : une domination sans concurrence.
En effet, on s’accorde à estimer que sans l’Euro, le Mark vaudrait environ 1.70 euros, et le Franc 1.10 euros. Imaginez-vous que les BMW-Mercedes-Audi fleuriraient à ce point dans notre pays ? Et nos petites voitures, dont nous étions les spécialistes, n’envahiraient-elles pas les rues allemandes, au détriment des petites voitures germaniques qui nous ont volé ce marché, là-bas comme ici ?
Peugeot n’aurait pas eu besoin de se faire acheter par la Chine.
Certes, nous paierions notre essence plus cher, de 20% au baril. Mais comme l’essence, c’est surtout des taxes, le prix à la pompe n’augmenterait que de quelques pour cent.
Nos avions se vendraient comme des petits pains dans le monde.
Nous achèterions moins à l’étranger, et plus sur le marché intérieur.
Nos ventes à l’extérieur feraient un bond spectaculaire.
Une partie de notre dette augmenterait ? On s’en fout, on ne la paiera jamais, et ce pourrait être l’occasion de la diminuer dans ce qu’elle a d’illégal.
Nous devrions un pays touristiques sans concurrence.
Bref, l’emploi ne serait plus un problème.
Et comme la plupart des pays d’Europe sont dans la même difficulté que nous face à l’Allemagne (qui s’offre en plus le culot d’un smig ridiculement bas, ou pas de smig du tout), la solution serait peut-être, non pas de sortir de l’euro, mais d’en sortir l’Allemagne, une danseuse qui n’est pas dans nos moyens, une sorte de parasite qui s’engraisse à nos crochets.
Ceci dit, j’aime beaucoup les allemands ; mais business is business, et, en ces temps de crise (artificielle), chacun pour soi.
Ecoutez Philippe Villin, hier sur France-Inter, à partir de 8h20 :