Après quelques jours de réflexion, les 2 commentaires ci-dessus sont très intéressants et il est vrai que je n’aurais pas du me laisser attendrir par ces 2 enfants que je connais.
Gilles a battu à mort un chien. C’est un fait. Il n’est pas contestable ni d’ailleurs contesté. Ses enfants ne sont pas coupables mais on ne peut se servir de cet argument pour excuser la faute. Excuserions nous un assassin parce qu’il a des enfants ? Non évidemment.
En fait il y a 2 questions dans ce très intéressant débat.
La premiere est l’échelle des peines ce qui revient à définir une échelle de valeurs.
La vrai justice imposerait que les peines soient proportionnelles aux crimes. Ici le meurtre d’enfants par des chauffards saoul, le tabassage d’une institutrice sont apparemment pour beaucoup de gens moins grave que l’assassinat d’une chienne. sic
La seconde, c’est à quoi sert une peine :
- A protéger la société contre un individu dangereux ?
- A « punir » un individu en espérant que la punition le fera évoluer (s’il en est intellectuellement capable) en lui donnant le temps et un sujet de réflexion ?
- A dissuader par jurisprudence d’autres instinctifs ou marginaux d’agir de la sorte ?
- et que sais-je encore ?
Dans le cas du meurtre d’un chien, je ne crois pas que le premier point soit opportun. Dans le cas contraire nous devrions tous devenir végétariens
Non, vraisemblablement ici il s’agit de faire un exemple et de punir Gilles. En prison qui va payer pour nourrir et surveiller ce monsieur ?
Alors que de très lourdes amandes assorties de travaux généraux (dans une SPA ?) auraient certainement eu un effet dissuasif tout aussi important en laissant libre les places en prisons pour des crimes plus élevés sur l’échelle de nos valeurs.