Quand l’Algérie de Boutéflika ouvre ses bras à M’Bala M’Bala.
Il s’était déjà rendu en juillet 2011 et en février 2013 où il avait donné un spectacle et une conférence de presse. Il s’était également rendu en Syrie où il rencontré le dictateur Bachar al-Assad massacreur de son peuple.
« Je vais en Algérie , parce que c’est un pays de liberté et de liberté d’expression. Je vais filmer mon spectacle interdit en France ce sera vraiment une version très piquante »avait déclaré M’Bamla M’Bala.
L’Algérie de Boutéflika reçoit M’Bala M’Bala mais refoule des ressortissants syriens.
La présidente de l’association Al Wafae pour le développement social , Nassiba Bassraoui, a déclaré à l’AFP avoir recueilli dans la journée de dimanche 26 janvier << 48 Syriens refoulés de l’Algérie vers le Maroc, 27 autres Syriens dont 12 enfants , refoulés se trouvaient déjà dans nos locaux >>.
« La raison pour laquelle la diplomatie algérienne s’est démenée comme un diable pour démentir les faits pourtant indiscutables de ces expulsions est que ce geste inamical et discourtois intervient à un moment où la crise syrienne, devenue par la forces des armes une grande productrice de réfugiés avec ses dévastatrices conséquences humanitaires , se trouve au centre mondiale de la Suisse. La communauté internationale tente d’y apporter des solutions pour alléger les souffrances du peuple syrien dont une grande partie souffre le martyr du déracinement, de la faim et du froid. Qu’un pays arabe comme l’Algérie puisse, en plein désarroi arabe et international au tour du sort des réfugiés, expulser ses réfugiés comme de vulgaires opérations de police, en dit long sur ses - préoccupations humanitaires - et son implication dans la recherche d’une solution politique ». Mustapha Tossa, le 28 janvier 2014.
Quant à la liberté d’expression et d’information, le peuple Algérien était resté sans nouvelles de leur président venu se faire soigner en France au Val-de-Grâce pendant plusieurs semaines . Interdiction avait été donnée aux médias d’en parler. Les Algériens ne l’ont appris que par la fuite de la presse française.