eric,
Ce que dit Cyrulnik est vrai, mais il ne dit rien des influences extérieures ultérieures.
Une expérience a été faite, en enregistrant les remarques individuelles aux élèves par les profs de maths, hommes ou femmes. On pourrait en dire autant des annotations sur les copies et des notes, soit disant objectives en maths ou en sciences.
Et les profs femmes sont parfois pires que les profs hommes...
Les remarques aux garçons sont toujours plus stimulantes, encourageantes et valorisantes qu’aux filles, dont on pense (inconsciemment) qu’elles sont moins douées que les garçons pour les maths, les sciences et l’abstraction.
Ce sont des prophéties auto-réalisatrices parfaitement inconscientes et qui peuvent miner la confiance en soi des filles.
C’est la formation des enseignants ( et des parents),qui n’est pas à la hauteur dans l’égalité hommes-femmes.
Quant aux rôles masculins- féminins, que le projet est censé modifier, il faut avancer avec des précautions infinies, les hommes ne trouvent souvent que peu de valorisations dans les rôles maternels, et beaucoup de femmes ne tiennent pas du tout à lâcher ce qu’elles estiment leurs domaines de compétences.
Elles sont très nombreuses à considérer qu’elles font beaucoup mieux et plus vite que les hommes.
On touche là à des représentations mentales qui relèvent de la psychanalyse et pas du politique. dans tous ces domaines, ce n’est pas en s’adressant aux enfants que cela changera quelque chose.