Bonjour,
le sentiment que j’ai, c’est qu’à vouloir éduquer aux valeurs de tolérance et de liberté , on en vienne surtout à éduquer à l’absence de valeurs.
Quand Nadja Valaud Belkacem affirme vouloir protéger toutes les familles et ne pas porter de jugement sur les diverses formes qu’elles peuvent prendre, on ne peut qu’être d’accord et c’est bien cela que l’on attend de la part de l’état.
Mais le problème, à mon sens, vient, lorsqu’à vouloir mettre sur une même pied toutes ses formes, on en finisse par laisser croire que tout ce vaut. Or à mon avis, là, on entre dans la non-pensée du libéralisme si cher à JL.
Par exemple, moi, en tant que croyant, j’estime que la famille traditionnelle, monogame fidèle est préférable aux autres formes de famille. polygamie, divorce, homosexualité etc...
Seulement si je dis une chose comme ça, on va m’accuser de stigmatiser les homo, les divorcés etc...
Seulement voilà, moi je pense que ce n’est pas parce que tout existe que tout à même valeur : les comportements se mesurent sur une échelle morale, et j’estime que ce jugement, moral, est ce qui permet de faire des choix, donc de penser, donc de se diriger dans la vie.
Autant je suis d’accord pour reconnaitre que ce n’est pas le rôle de l’état d’être dans le jugement morale, autant j’estime qu’il est suicidaire, d’empêcher les individus, la société de l’être.
Ce que je crains, c’est que l’idéologie que vous défendez, sous couvert de beaux idéaux, ne conduisent au final qu’à l’absence d’idéal et au final à la fin de la société.