« La baisse des charges en tant que tel est evidemment une bonne chose,
si elle peut se réaliser sans creuser de trou par ailleurs.. »
Les « charges » qui s’appellent en fait cotisations sociales font partie intégrante du salaire. Que l’on dit « socialisé »... Baisser les « charges » c’est donc baisser le salaire pour que le produit de ce racket passe dans la poche des patrons !
« La « branche famille » de la Sécurité sociale finance les prestations
familiales. Celles-ci se composent principalement des allocations
familiales versées à toute famille de plus de 2 enfants (pour 49 %), les
prestation concernant les jeunes enfants – naissance, garde... (pour
36 %), et différentes prestations logement (pour 12 %).
La branche
famille est financée aujourd’hui à 62 % par des cotisations sociales
dites « patronales » correspondant à 5,25 % du salaire brut. Leur
montant s’élève à 35 milliards d’euros, les 38 % restant proviennent de
la CSG (1) et d’autres impôts et taxes.
D’ici 2017, les 30 milliards
de cotisations versées chaque année par les entreprises privées seront
supprimées (alors que, selon le journal les Échos, les 5 milliards dus
par les établissements publics continueraient à être versés !). 30
milliards passeront donc de la poche des salariéEs à celle des patrons. »
Plutôt que de supprimer des jours fériés et donc de prendre dans notre poche il faudrait, pour résoudre le problème du chômage, partager le temps de travail nécessaire à la production entre toutes et tous !
Il faut, dans un premier temps, interdire les licenciements et exproprier les actionnaires et patrons des entreprises qui licencient et qui souvent font de juteux profits !