A l’auteur, dans votre énumération vous avez oublié celles qui se voilent pour éviter d’avoir à aller souvent chez le coiffeur ! (véridique). Il vous faut également préciser que là où je crèche, une ville moyenne du Cap Bon, au bord de la mer où les deux pièces sont légion en été, les voiles,ou plutôt les foulards ont tendance à disparaitre et les burqas ou niqabs se sont fait la malle depuis longtemps. Je l’ai écrit ailleurs, les traditionnelles chéchias rouges ont réapparu sur les têtes des mâles et les barbus se comptent désormais sur les doigts de la main. N’oubliez pas non plus la tradition plutôt que le religion. Surtout dans les campagnes, le foulard sur la tête coiffée en outre d’un chapeau de paille ou le légendaire (je l’ai connu dans mon enfance) voile blanc que portent encore allègrement nos grands mères, un bout de tissu dans la bouche interdisant ainsi à la large étoffe légère de s’envoler les jours de grand vent. Je vous en supplie n’essayez pas de faire croire que la femme tunisienne est sous le joug de l’Homme ou du religieux. Car se serait mentir que de le faire croire.