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Commentaire de Ecureuil Bleu

sur Ce merveilleux 6ème sens


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Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 14 février 2014 17:07
Euh... j’ai un gros doute là. Simplement, nous sommes partis de l’idée que certains animaux avaient des dispositions instinctives à leur survie qui pouvaient dans certains cas s’apparenter à une sorte de faculté de prémonition. 

Le paradoxe est que pour l’homme, qui est aussi un animal, cette disposition instinctive à la pré cognition soit accessible par une domestication des idées et des sensations. C’est sûr que si on part du postulat que rien n’est naturel dans nos aptitudes ou dans nos habitudes, ce n’est pas un paradoxe.

Mais je ne suis pas du tout d’accord avec ce postulat. L’homme a encore des instincts.

Lorsque nous faisons des associations entre nos perceptions visuelles et le sentiment de (dé)plaisir, cela se fait naturellement. N’avez vous jamais salivez devant votre repas ? Vous a t on appris à saliver ? Nous avons des réflexes associatifs, comme tous les animaux, ai-je envie de dire... Qu’il y ait un apprentissage et un raffinement, une sophistication n’efface pas le soubassement naturel de nos conduites. Nous mangeons avec des fourchettes, des baguettes, cru ou cuit, légumes viandes ou céréales... mais nous mangeons, comme les autres animaux.

Le paradoxe réside en ceci que l’homme peut accéder de façon culturelle à une disposition instinctive (qui peut-être, est au fondement de certaines religions comme le bouddhisme). Alors que le réflexe salivaire, ou le réflexe de succion... nous sont accessible sans aucun effort de notre part. 

Et quand bien même, admettons que l’homme soit plus qu’un animal. Dans ce cas, il y a encore paradoxe, car ce serait par une volonté de transcender sa nature humaine qu’il accéderait à une faculté animale. Si l’homme est plus qu’un animal, pourquoi cherche-t-il à le redevenir ?

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