Doctorix,
http://www.rfi.fr/france/20140213-vote-blanc-nul-france-constitution-suffrages-votants-scrutin/
Nos élus sont-ils soudain touchés par la grâce démocratique ?
Peut-être.
Mais
l’ami barbier,
http://www.lexpress.fr/actualite/voter-blanc-c-est-pas-nul_1323967.html ,
profond démocrate, nous laisse entrevoir d’autres raisons :
"L’autre intérêt de la chose, c’est qu’à partir du moment où le vote blanc est décompté, les abstentionnistes n’ont plus aucune excuse (sauf cas de force majeure). On pourra considérer qu’ils se désintéressent du scrutin, et en conséquence arrêter de prendre en compte ces électeurs putatifs
dans le but de dévaloriser le score des élus. Ce qui d’ailleurs devrait
amener assez logiquement à rendre le vote obligatoire comme en Belgique
par exemple.
C’est notamment pour cela qu’il ne fallait pas que les
votes blancs soient pris en compte dans les suffrages exprimés car cela
aurait évidemment obligé à revoir les règles d’élection à la majorité
absolue. Trop de risque qu’aucun candidat ne dépasse les 50%. Et
remettre en cause cette règle des 50% aurait un impact symbolique fort. Un
élu ne pourrait plus systématiquement se prévaloir de la majorité des
suffrages et on se retrouverait avec des élus dont la légitimité serait
en permanence contestée ce qui n’est pas sain dans une démocratie. "
Dans la démocratie barbière, quand la légitimité d’un élu est contestable, on ne change pas d’élu, on change les règles.