Ancien de mai 68, je retrouve 40 ans plus tard un clone : Nosferatis, l’auteur de cet article.
Porteurs de revendications sociétales (coucher avec les filles en cités U) contre un régime
démocratique mais autoritaire (le gaullisme), nous faisions le coup de poing
avec la CGT. Aujourd’hui, la gauche PG/FG/NPA ne représente pas plus la classe
ouvrière que nous en 68. Elle est même son adversaire le plus déterminé, tant
au plan économique : baisse des salaires résultant d’une immigration non
régulée (le MEDEF vous dit merci), qu’au plan sociétal (la classe ouvrière n’a
strictement rien à gagner à toutes ces fantaisies bobo qui enfument et masquent
la régression sociale).
Au plan international nous combattions le régime gaulliste,
national-autoritaire et souverainiste. Lui ont succédé, à la suite de Pompidou
le banquier et sa loi de 73, des présidents européistes (perte de
souveraineté et dérive libérale) et finalement hyper-atlantistes (marché transatlantique signant
la disparition progressive de nos régimes sociaux et l’affaiblissement de l’Etat
au profit des multinationales : un recul supplémentaire de notre souveraineté et de notre démocratie républicaine).
En un mot, en 68 nous avions tout faux, tout comme l’auteur du
présent article qui milite pour le NOM destructeur de notre système social et
finalement de notre pays. Pas surprenant que ses méthodes « antifas » rappellent les nôtres en 68. Nous étions en 68 les acteurs manipulés d’une « révolution
orange ». Nos « antifas » d’aujourd’hui le sont tout autant.
Dommage qu’ils ne s’en rendent pas compte, qu’ils n’ont rien appris.