Tous cela est tellement évident que si on en parle, c’est bien pour cacher le reste.
Qui décide qui paye et pourquoi ?
Qui paye, c’est nous, soit comme contribuable soit comme parent tenu d’acheter ce que disent les profs.
Qui décide ? des commissions, des cerces pédagogiques, asso plus ou moins occultes, qui se gardent bien d’associer les citoyens aux choix qui sont en général « engagés ».
Pourquoi ? Pour au final des trucs, dont l’aspect militant n’est peut être même pas le plus grave par rapport a la médiocrité intellectuelle et culturelle.
On a tous fait l’expérience si on a continué a lire après l’école publique.
On s’est tous fait tartir avec le château de leur mère, la gloire de leur père et autres illustrations de la beauté du métier d’instit. On a tous eu droit a un Balzac médiocre, parce qu’il le faut bien et a quelques Zola engagés etc... Bref, l’école a réussi a nous faire passer a cote de la culture et de la littérature, et on s’en rend compte quand on parle avec des élèves qui ont eu la chance d’être dans le privé.
Et encore, je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans...
Parce que je vois avec mes gosses, ce n’est même plus les mêmes et sempiternelles poèmes politiquement corrects. Le niveau a encore baisse. dans le cadre du bourrage de crane « durable’ et entre 2 opérations »nos amis les déchets« , les miens ont eu droit a un truc, de mémoire, cela commençait par a »toute allure dans le vide ordure...«
La lutte Bourdieusienne contre une soi disant »culture légitime" s’est transformée en un combat contre la culture tout court.
Aussi, il ne s’agit pas de la lutte nauséabonde et rancie de rares parents catho intégristes et présumé fascistes pour faire interdire d’éditer n’importe quoi, mais bien du début de la réaction de parents de jeunes enfants, qui sont a 80% au niveau bac, et qui commencent a s’intéresser vivement aux contenu de l’enseignement que reçoivent leurs gosses.
C’est pourquoi il faut hululer haut et fort a la censure, et des maintenant, parce que la suite est inéluctable : les citoyens exigeront de plus en plus d’avoir leur mot a dire sur les contenus. Après l’idéologie, viendra la qualité en général.
Et ce ne seront plus des débats entre pedo psychiatre pour savoir quelle image de la nudité adulte est compréhensible a quels ages pour quels enfants. Vous allez devoir pour le principe, prendre la défense de machin dont même pour vous, la nullité culturelle sera évidente...