Comment peut-on être Salim Lamrani ?
Ah, que j’aimerai, une heure, une heure seulement, entrer dans l’esprit de ce brillant zélateur du régime cubain.
Si j’organise un championnat du monde de mauvaise foi, je ne l’invite pas, il faut laisser une chance aux autres. Ici, il répond à une question que personne ne se pose, à savoir « la femme est-elle traitée différemment de l’homme à Cuba ? »
Je suis entièrement d’accord avec lui, il n’y a pas de différence de traitement.
Après, là ou lui voit le bonheur de vivre dans un paradis socialiste, n’importe qui non muni d’oeillères verra une accumulation de dysfonctionnements qui ferait rire si cela n’était pas si tragique.
Ce monologue souligne que le vrai apartheid à Cuba n’est pas entre hommes et femmes, mais entre cubains et étrangers, même s’il a été adouci, il n’est pas supprimé. Essayez par exemple d’aller à Cayo Levisa avec un ressortissant cubain...
Les exemples que donne Mr Lamrani montrent, d’une part que le népotisme ambiant à Cuba accorde des places aussi bien aux fils qu’aux filles de dirigeants mais aussi que les « avantages » qu’il liste sont parfois de graves inconvénients.
Je connais une jeune mère de famille à Cuba, son congé maternité longue durée avec maintien du salaire est une mascarade. Comment peut-on gagner de l’argent à Cuba si l’on ne peut plus accéder à son lieu de travail ?