Les économistes de l’ Ecole de Chicago s’en foutent bien de savoir si l’économie est une science exacte..., eux, ils font de la politique, celle qui leur convient, évidemment.
Ce qu’ils ont compris, c’est que l’intervention de l’Etat dans l’économie les privait de secteurs juteux ; que la redistribution des richesses sous forme de services publics, « les biens publics », et les aides sociales, faisait diminuer leurs profits.
Leurs ennemis, c’était l’intervention de l’ Etat et la redistribution, telles qu’elles fonctionnaient dans les économies keynésiennes d’après guerre, définies par le CNR pour la France, et la Charte de la Havane.
Préparée et signée par plus de 50 pays, et refusée par les USA.
Ils ont alors entrepris de noyauter et de corrompre les leaders d’opinions européens : journalistes, économistes, universitaires, intellectuels etc, à travers des Think Thank et des lobbies, aussi bien de Gauche que de Droite.
C’est parfaitement expliqué dans le petit livre :
« Les Evangélistes du marché » de Keith Dixon
ça, ce n’est pas de l’économie, c’est de la corruption des élites et de la manipulation de masse.
Ce qu’ils reprochent aussi aux Etats, c’est de faire des lois qui régulent les capitaux, les banques, les emprunts à taux 0%, ou qui protègent les populations, bref qui neutralisent leur racket organisé. Mort aux Etats et aux Nations !
ça, ce n’est pas de l’économie, c’est de la dictature.
Ils se sont donc débrouillés en magouillant au niveau de l’ OMC, pour déréguler la finance au niveau mondial.
Ils, c’est le Trésor américain et les plus grandes banques.
« Le Trésor américain accusé d’avoir vendu le monde aux banquiers ».
Ils ont magouillé aussi pour créer l’ Union européenne et l’euro, pour bien ficeler ensemble 28 Etats, et plus si affinités, en leur enlevant leurs droits régaliens pour qu’ils ne puissent plus se défendre.
ça, ce n’est pas de l’économie, c’est de l’impérialisme.
Vous avez dit sciences économiques ?
Vous vouliez dire sans doute, du racket organisé ? A partir de quoi ? De la dette !
Entretien avec John Perkins, l’auteur de « Confessions d’un assassin financier »
Le seul moyen de leur échapper, c’est de récupérer les droits régaliens, pour remettre en place toutes les régulations supprimées, et le rôle de l’Etat dans l’économie.
C’est ce que font les pays d’Amérique latine en butte à tous ces prédateurs.
Et c’est ce que propose l’ UPR de François Asselineau, pour retrouver la souveraineté, en sortant de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50.