Il m’avait échappé
que Chalot, décidément emporté à la dérive, lui aussi, par la fausse gauche,
avait ici publié et approuvé, il y a déjà plus de huit jours, le très mauvais
texte « Nous ne nous reconnaissons pas ». Quelques amis ayant hélas
signé ce texte, et me l’ayant communiqué, je leur ai aussitôt envoyé, le 16
février, la réponse suivante :
Je ne vous reconnais pas
Au moment où, dans mon propre pays, la
fausse gauche au pouvoir trahit quotidiennement la laïcité républicaine pour
assurer l’avancée de la religion la plus conquérante et la plus barbare,
celle qui, dans les pays qu’elle a déjà conquis,
- jette les homosexuels du haut des immeubles
où les pend aux grues pour que la population voit bien le sort qui leur est
réservé,
- interdit toute liberté de conscience et toute
sécularisation du Droit
- condamne très clairement dans son texte
fondateur tout ce qui ressemble de près ou de loin à ce qu’en France
aujourd’hui on nomme laïcité
- méprise tout ce qui ressemble à de la démocratie
et à de la mise en application des Droits humains
- méprise les femmes et les maintient dans un
état d’êtres humainement inférieurs
- empêche toute expression indépendante et
libre
- empêche toute égalité et toute liberté des
peuples en combattant pour leur soumission à son prétendu seul vrai Dieu Allah
- continue de lapider, étrangler, égorger et
massacrer massivement les femmes et les hommes les plus courageux et qui osent
réclamer un courant contraire à cette ignoble attitude...
Je suis profondément choqué, écoeuré, révolté de voir au bas de ce texte imbécile et lâche comme du
François Hollande, mensonger comme du Christiane Taubira, hypocrite comme du
Vincent Peillon... la signature de quelques amis et d’autres individus réputés
intelligents, dignes, courageux, honnêtes et estimables.
Jusqu’à quel abîme va nous faire tomber cette
époque d’aveuglements, de trahisons, de sabotage délibéré des meilleures
valeurs acquises jusqu’à ce jour par l’humanité ?
Sachez que je compte bien rester, jusqu’au dernier
jour de ma vie, solidaire des individus et des peuples qui, dans les pays déjà
asservis par l’islam, luttent pour y faire entrer et consolider ces valeurs.
Sachez que je compte bien combattre, jusqu’au
dernier jour de ma vie, contre la destruction de ces valeurs dans mon propre
pays et contre l’installation, à leur place, de ce que l’économisme profane et
l’obscurantisme religieux portent conjointement de pire.
Même s’il me faut pour cela m’opposer,
pacifiquement mais fermement, à des amis en pleine dérive morale et spirituelle
se croyant sincèrement motivés par de nobles intentions.
Bien cordialement.
Pierre Régnier