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Commentaire de Mortargent

sur Débat Le Pen - Moscovici sur France 2, la haine a changé de camp !


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Mortargent 28 février 2014 02:59

@ Shawford43 : enchanté... Je pensais que votre pseudo était Shawford43, mais Ducon vous correspond bien à priori. Donc enchanté.

Pour répondre à votre question, je vais devoir vous remettre quelques souvenirs en tête. L’union européenne a commencé sous forme de CECA ( Communauté Economique du Charbon et de l’Acier ) et concernait à la base 2 pays ( France et Allemagne ). Elle s’est peu à peu étendue pour y inclure d’autres pays. Sont donc venus par la suite s’y greffer l’Italie, l’Angleterre, l’Espagne etc...

Tant que cette Europe économique réunissait des pays avec plus ou moins les mêmes niveau de vie, les mêmes aspirations économiques, politiques, les mêmes droits, les mêmes législations etc... une monnaie unique pouvait se poser par dessus sans trop créer de problèmes.

Mais dès lors que de plus en plus de pays sont venus dans cette union, ils apportaient au fur et à mesure de plus en plus de disparités, de déséquilibres. Et si on bétonne le tout avec une monnaie unique paralysante, ces écarts, ces disparités provoquent des cassures, des déséquilibres de plus en plus flagrants. Et forcément lorsque dans une Europe à 27 nous avons des pays avec des écarts tels que ceux qui existent par exemple entre l’Allemagne et la Grèce, il ne peut y avoir en bout de chaine qu’une catastrophe.

Mon propos visait à dire que lorsqu’on parle de monnaie unique fonctionnant dans différents pays, il faut que les différences entre ces pays soient minimes. Donc une Europe à 6 par exemple aurait pu supporter une monnaie unique. Une Europe à 27 n’aura aucune chance.

Maintenant, contrairement à ce que disait Mr Z, je pense qu’on doit gommer les écarts entre les pays AVANT de leur imposer une monnaie unique. L’inverse ne peut que conduire à une catastrophe.

Enfin, autant j’ai pris sur moi le fait de vous répondre sur mon propos malgré votre intervention malpolie et malélevée, autant si ce n’est pour vous qu’un simple débouché qui vous permet de prouver qu’à force de penser avec vos fesses, mêmes vos idées puent, alors je me permettrai de ne plus vous répondre. Cela me fera gagner du temps et me permettra de réserver mes rares neurones en état de marche à des interlocuteurs qui en valent la peine.


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