Ce que dit cet article est juste, donc il est fatalement descendu par les frustrés habituels qui ont oublié le sens premier de la critique au profit d’un acharnement qui révèle autant de mal-être que de manque de crédibilité. Allez les enfants, on enlève ses œillères l’espace de cinq minutes et on se rend compte que la propagande anti-Sarko peut souffrir une pause sans remettre nécessairement en cause la tonne d’arguments plus pertinents pour justifier une opposition à son accès à la présidence. Si si, c’est possible. Vous vous pensez sans doute ‘in’ et porteurs de la voix du peuple en déversant un torrent d’animosité qui mêle indistinctement et joyeusement objectif et subjectif, vous n’êtes en fait qu’à la recherche d’une validation de votre vision étriquée et manichéenne d’un système politique complexe qu’il est plus facile de ne voir qu’en noir et blanc.
Cette fronde anti-Sarko qui a suivi ce voyage est à la fois ridicule et infondée, elle ne faisait que surfer sur l’image commode de l’ultralibéral atlantiste conjuguée à l’anti-américanisme primaire et latent du pays, exacerbé très à propos par le conflit irakien. C’est tellement plus facile de n’y voir qu’un pays de méchants capitalistes va-t’en-guerre et de se prendre ensuite pour un grand philosophe critique quand on vient l’exprimer sur la blogosphère histoire d’être dans le mouv’. On en revient au film en noir et blanc, les States y apparaissent en noir, hop vous voyez que c’est quand même beaucoup plus lisible comme ça.
Allez, on attend les arguments de fond opposables à l’article, et j’ai bien dit de fond, pas le trolling habituel à base de complot américano-sioniste et autres courbettes pseudo-atlantistes sarkoziennes. Mais certains feraient mieux de retourner exercer leur sens affûté de l’acharnement politicien sur des sujets plus accessibles comme la démagogie du candidat UMP ou ses idées un peu trop libérales. Merci à l’auteur pour cette mise au point utile et ô combien révélatrice de l’état d’esprit vengeur et borné du badaud avoxien.