On va essayer de rester sereins :)
Concernant l’Ukraine, m’est avis que si Poutine n’est pas intervenu au début des troubles, il ne le fera pas, laissant à ce pays divisé le soin de régler son problème lui même.. Il n’y a que Ianoukovitch, a qui il a offert l’hospitalité qui pète les plombs et qui aimerait bien voir les chars russes envahir Kief..
Par contre la Crimée, c’est une toute autre histoire... Une population russophone qui fait corps et des volontaires qui affluent de tout le pays pour sécuriser aeroports et gares afin d’éviter l’infiltration d’agitateurs...
et donc démonstration de forces du grand frère russe, renforcement des dispositifs de sécurité destinée à bloquer tout tentative de « soulèvement populaire »... qui permettront pendant ce temps là, de négocier au niveau de l’ukraine et des accords gaziers... (l’europe devra prendre le relai pour payer la facture, préparez vous à une hausse d’impots...)
Reste le Venezuela...(ou une autre révolution « colorée » se prépare)
Tout ceci ressemble comme deux gouttes d’eau à une partie de poker...avec des joueurs dont on ne sait pas vraiment quelles sont les cartes qu’ils dissimulent dans leur manche...(alliés potentiels, armement de pointe..)
Une chose est sûre, c’est que Poutine n’est pas homme à se laisser dépouiller...et que si bras de fer il y a avec l’europe et ses alliés, je ne suis pas sûre que nous l’emporterons sans y laisser des plumes...