« Par conséquent, s’il y a bien une chose qui me réjouit en tant que républicain dans cette affaire, c’est que l’hypothèque Buisson est levée. Patrick Buisson est à jamais consumé dans ses fonctions de conseiller politique. L’UMP aura donc une chance supplémentaire de se relever de toutes ses divisions en ne cherchant définitivement plus à courir idéologiquement après le FN. C’est déjà ça. Il faut le saluer. Dommage que le réveil soit si tardif. »
Hilarant de constater que notre auteur, contrit de républicanisme à la petite semaine, exulte à l’idée que l’UMP redevienne ce qu’elle n’a jamais de cesser d’être en réalité derrière les oripeaux du « buissonisme », qui ne fut qu’une stratégie de communication sarkozyste nullement appliquée dans les faits, ce que Sarközy paya dans les urnes, c’est à dire le parti de l’oligarchie euro-mondialiste au même titre que la fausse alternance mais vrai mascarade socialiste.
L’auteur feint d’ignorer, en grand républicain tartuffe, que ces allégeances font en fait de ces partis les fossoyeurs de la lettre et de l’esprit des textes constitutifs de notre République. Ils sont les destructeurs de la République, de ses prérogatives, en premier du rang duquel se situe les abandons de souverainetés successifs entérinés part leurs compromissions euro-fédéralistes, et ce bien plus que ne le sera jamais le Front national, qui lui a toujours lutté à travers la parole forte de ses dirigeants contre ces dérives et renoncements. Et pour certains même, prétendument héritiers de l’illustre héritage gaulliste qu’ils ont trahi dans les grandes largeurs : reniements !
Et c’est l’auteur, qui se complaît dans cette analyse d’une médiocrité politique abyssale, en réalité circonscrite à du moralisme de bas étage, qui se permettrait de donner des leçons de saine gouvernance ou de vision politique ? Je serai vous j’irai me cacher tellement j’aurai honte. Mais c’est aussi à ça qu’on les reconnait...
Aussi constater le degré de débilité qui se dégage de ces états d’âme, puisqu’ils se refusent par idéologie et incompréhension formelle de ce que recouvre la période actuelle de percevoir que la ligne Buisson a permis de faire gagner Sarkozy en 2007 (plus exactement d’humilier sa concurrente défaite par un écart de près de 6%, quasi sans précédent sous la Vème), et de lui éviter à son tour l’humilia fion en 2012. Ce dernier ne perdant non pas A CAUSE de Buisson, mais bien pour la raison que les électeurs lui firent payer de n’avoir point appliquer - d’avoir menti éhontément et trompé les gens qui lui avaient fait confiance, fort naïvement selon moi - les éléments programmatiques de son projet pour la France, notamment sur la question de l’insécurité, de l’immigration, des protections aux frontières, du bras de fer à opposer à l’Union, sur l’identité et l’intégrité du peuple majoritaire, etc...
Contester un peu cette analyse pour voir.
En définitive les gargarismes de l’auteur me font sourire, c’est une victoire à la Pyrrhus, si l’UMP se recentre sur un discours au filet d’eau tiède, c’en est fini de la droite institutionnelle telle que nous l’avons connu ces dernières décennies. Et c’est un boulevard pour le seul et authentique parti patriote qui n’a pas abjurer ces idéaux et valeurs, et qui conserve l’idée que le cadre national est incontournable et nécessaire à la prospérité, sécurité, identité, liberté, autonomie de décision du peuple français : le Front National.