Ce n’est pas un comportement isolé. Il y a d’innombrables cas. Au quotidien :
Récente sortie pédagogique d’un lycée militaire, un gamin cheveux court reste un peu derrière, il se fait agresser par 5 « antifa ». Au plan national, on a jamais vu l’État espionner les avocats dans des conditions comme celles qui concerne Sarko, interdire des spectacles, arrêter des veilleurs, mettre d’accusation publique des petites filles etc...

Il me semble qu’il y a une panique a gauche qui entraîne des formes un peu hystériques de réaction. Leurs actes sont des catastrophes collectives, leurs discours n’embrayent plus sur rien. En particulier, il devient de plus en plus évident pour de plus en plus de gens, que leurs parole n’était que le paravent d’intérêts particuliers, et que non content de se servir au détriment du pays et des pauvres, leurs méthodes entraînent en plus une dégradation générale de l’état du pays.

Être « a gauche » en plus d’être une justification d’un prélèvement indécent et injustifié sur la richesse collective, c’est aussi quelque chose d’identitaire, d’auto-justificateur, une sorte de justification par la foi et par les œuvres.

La remise en cause de toutes les dimensions de cette appartenance, intellectuelle, financière, factuelle, est quelque chose de très grave pour ces gens.

C’est difficile a comprendre vu du reste de la société.On « vote a droite », c’est a dire qu’on fait un choix dans une offre démocratique entre différents compromis possibles. Mais on « est » a gauche« . C’est existentiel.

Bien sur, c’est un peu »surjoué". Il y a un coté effet de manche. Mais cela ne pourra aller qu’en empirant. Aujourd’hui, ils s’affolent qu’on remette en cause leurs symboles, mais des demain, des après les municipales, la remise en cause de leur beefsteak va commencer. On ne va pas, évidemment, virer d’un coup tous les fonctionnaires locaux surnuméraires, ni sabrer toutes les subventions inutiles, mais les élus démocratique vont demander des comptes et des résultats.

Attaqués dans leur identité, dans leur légitimité et dans leurs moyens d’existence, il est compréhensible, sinon légitime, que certains réagissent violemment. Ce ne sont même plus les paroles des autres qui leur sont insupportable, mais leur existences mêmes, qui résonnent trop comme une condamnation de ce qu’il sont, ou en tout cas une relativisation

Le plus important est bien sur que les droites conservent leur sang froid, leur humanisme traditionnel, leur pacifisme qui a si bien fait ses preuves avec la manif pour tous.

Ces gens, aussi paumés soient ils, aussi potentiellement violent, sont d’abord des gens en souffrance. Contraint pour la première fois de leur vie pour beaucoup, a des remises en cause, des évolutions, des progrès. (rien que déjà l’ensemble des secteurs publics et para public, sont le principal îlot de conservatisme dans une société qui par ailleurs a sue s’adapter au mouvement, au progrès).

Les gauches, idéologiquement, on toujours été peu républicaines depuis le début de 20 eme siècle. Même les moins excités,comme Jaurès par exemple, ne considérait la République que comme un moyen provisoire pour arriver au socialisme. Et c’était bien avant qu’il ne deviennent tous postalterneomarxistes.

Face a l’hysterisation, éventuellement violente sur ses franges, d’une gauche en perdition, le devoir des droites doit être de défendre systématiquement, calmement, sereinement mais fermement les valeurs républicaines par des moyens républicains.