J’insiste Monsieur Benchenouf
Il n’y a aucun doute pour moi, votre lettre est fraternelle, c’est ainsi que je l’ai lue, et vous m’inspirez bien du respect.
Mais je répète autrement ce que j’ai dit plus haut : ça n’a pas, ça n’a plus de sens de s’adresser "à l’homme du peuple occidental".
Il faut prendre conscience de sa diversité, de l’écart qui se creuse entre l’homme du peuple que vous décrivez et qui, effectivement, « croit qu’il est bien loti » parce qu’il consomme. Et, d’une certaine manière, pour celui-là c’est encore vrai, il est « anesthésié », il est « dans l’hébétude » et va y rester peut-être jusqu’à ce que ce soient ses enfants qui dérouillent et lui fassent prendre conscience de ses illusions.
Et puis, il y a l’autre homme du peuple, celui que j’ai appelé petit blanc au sens antillais du terme, qui est effectivement « anesthésié », ou plus exactement anéanti, mais qui n’est pas du tout dans l’hébétude et qui sait qu’il est profondément méprisé par les gens du pouvoir, dans les ministères et dans les banques, dans les bureaux de direction des chaînes de radio et télé, de la presse écrite, et parfois bien souvent par les journalistes eux-mêmes, même quand ceux-ci sont « encore du peuple » mais qu’ils ont perdu l’habitude de chercher à connaître vraiment la réalité parce que leurs patrons ne le leur demandent pas.
Tous ces méprisants répètent à n’en plus finir que le petit blanc qu’ils méprisent est raciste, xénophobe, haineux... et ils ne cessent de lui faire la morale alors que, je le dis en clair, ce petit blanc est bien souvent plus victime encore que l’immigré qui vient d’arriver, car c’est à lui, pas aux nantis qui lui font la morale, qu’on demande de faire de la place à ces nouveaux arrivés, qu’on demande d’attendre plus encore le logement correct attendu depuis des années parce que les immigrés sont prioritaires, qu’on demande de se serrer la ceinture pour survivre dans le chômage quand des emplois sont réservés, là encore, à ceux qui arrivent.
Et c’est lui, ce petit blanc là, qui subit les insultes, la violence, le racisme dont il ne faut pas parler parce qu’il n’est pas « racistement correct » c’est à dire racisme de blanc envers les noirs et les maghrébins.
En plus des mépris cités plus haut il subissent le mépris et la violence des « antiracistes » et « antifas » politiquement corrects et aveuglés par les nouveaux conformistes de la fausse gauche comme de la vraie droite, qui se donnent bonne conscience en pratiquant ce mépris.
Il y a, en France comme ailleurs et aujourd’hui plus que jamais des peuples et non pas « un peuple occidental ».
16/03 21:29 - franc
article m^me s ’il fait de justes critiques n’en est pas moins quelque peu raciste (...)
13/03 22:21 - smilodon
13/03 22:13 - smilodon
Jsuis une face de craie, un cul blanc, un rosée des près !... J’en suis fier !.. Comme un (...)
13/03 22:05 - Alinea
L’occident s’arrange pour trouver des remèdes aux maux qu’il invente ; (...)
13/03 21:59 - smilodon
@ benchenouf : Tu viens d’où, mon frère ?? Pas d’Algérie j’espère !.. Là-bas (...)
13/03 19:10 - COVADONGA722
hé hé le cri du cœur libertaire mais la bonne vieille censure non ? ala la chassez le (...)
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