Extrait d’une réponse de Paul VILLACH à Marc BLONDEL, qui a inséré un droit de réponse dans les colonnes d’agoravox et ce après que notre regretté rédacteur lui eut reproché de s’être soustrait à la justice, voir ci-dessous :
"II- LA PRUDENCE DE MON ARTICLE : LA
NÉCESSITÉ D’UN JUGEMENT
Vous aurez remarqué que j’use du conditionnel
pour évoquer les faits qui vous
sont reprochés, et que surtout je termine ainsi mon article : « La
relation entre M. Chirac et (M. Blondel) illustre
bien cette rencontre fructueuse entre une offre de clientèle d’un côté et une
demande de faveur de l’autre. Rien que pour savoir si cette révélation est
fondée, le procès intenté à l’ex-président
Chirac et à ses neuf compagnons de fortune dont fait partie M. Blondel, mérite
d’être conduit à son terme. Il permettrait
d’ouvrir les yeux, si les faits sont établis, sur une conception de la politique
qui aurait corrompu par le clientélisme la vie politique et syndicale française
depuis 40 ans sinon plus. D’un mal peut naître un bien. Qui sait ? Un
syndicalisme nouveau qui refusera le chantage du clientélisme, peut un jour
voir le jour. »
III- LE DANGER DE NE POUVOIR OBTENIR
JUSTICE
Il est à craindre qu’avec l’invention de la
QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) qu’un de vos co-accusés a
soulevée, votre procès n’ait jamais lieu si les hautes cours décident d’estimer
que les faits reprochés sont désormais prescrits, puisque la loi prévoit qu’en
matière d’abus de biens sociaux, ils le sont trois ans après leur commission et non après leur découverte, comme la
jurisprudence de la Cour de cassation en avait décidé.
Voyez, Monsieur Blondel, le danger que
représente pour la démocratie et la paix civile, une institution judiciaire qui en vient à ne pas pouvoir
juger. Un citoyen présumé innocent comme vous l’êtes de droit, risque de voir
peser le soupçon, en l’absence de tout jugement."
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Tout cette affaire suggère qu’ils y a des personnes proches du pouvoir, supposées défendre les ouvriers, avoir paradoxalement, plus de droits sociaux que les ouvriers eux-mêmes, pour lesquels M. BLONDEL prétendaient agir exclusivement !
Les ouvriers peuvent-ils témoigner du ruissellement des bienfaits obtenus en leur nom par M. BLONDEL ? C’est là la seule réponse digne d’intérêt.
Aux ouvriers de reconnaitre