Il y a de très grosses approximations et « non-dits » dans ce texte.
1-Ce n’est pas « la banque » qui crée la monnaie, c’est « l’emprunteur ».
2-La création est « temporaire » ce qui n’est jamais souligné. L’argent est « détruit lorsque l’emprunt est remboursé. Dire qu’il y a création sans évoquer la destruction de celui ci est partisan d’une manière de voire à charge le système.
3-La banque vit de frais, d’intérêts, mais ne ponctionne jamais la dette de l’emprunteur. La dette ne lui appartient pas. Elle fournit le service de création, le service de revente de la dette, mais la création n’est jamais sa »propriété« . Son service est payé par les intérêts d’emprunt et les intérêts de placement.
4-La dette de l’emprunteur appartient à celui qui l’achète, pas à la banque. Celui qui est le propriétaire des dettes c’est celui qui place en FCP, livret A, assurance vie.
En fait l’auteur confond et se trompe en créant un coupable factice »la banque« alors que le problème vient d’un monopole monétaire qui n’est pas le fait de la banque mais du monopole de l’état coercitif.
La solution devrait arriver pour les générations suivantes avec la mise en »concurrence« des monnaies.
Chacun choisissant la monnaie avec laquelle il veut payer. Le »Bitcoin« est à ces prémices comme le minitel était le prémice de l’internet.
L’avenir appartiendra donc a ceux qui considèrent la monnaie comme un »élément« consommable ». Et chacun choisira de « vendre » ou « acheter » avec la monnaie qu’il souhaite. Cela se négocie avec la concurrence des monnaies d’état sur les transactions à très haut niveau.
Dans un futur libéral et le développement des techniques de paiement, chacun pourra choisir sa devise de paiement, monnaie privée ou publique. La concurrence stabilisera l’inflation. La valeur de ses bien ne dévaluera pas en fonction des désitératas de politiciens Keynésiens créateurs de dettes au nom de ceux qui les payent.
Dans un futur Keynésien socialiste, il restera le statut quo, et l’état dirigiste utilisera le monopole pour crée de la monnaie de singe qui vaudra toujours de moins en moins, et les gens resterons toujours des ignares de leur rapport à la monnaie et sous servitude de politiciens manipulateur de la valeur de leur argent.