Laissant de côté la récupération (tout est bon à ramasser) et le coup de pub pour le PC, qui est, présentement, en situation de grave faute
morale ?
Un chef de l’État, un chef de
gouvernement, une garde des sceaux, un ministre de l’intérieur et
quelques autres, qui mentent aux citoyens aussi publiquement que
maladroitement, individuellement et collectivement, ou celui qui les
met face à leurs responsabilités ?
Pour ce qui est des accusations à
l’encontre de l’ex Président Sarkozy, que ceux qui ont noyauté la
Justice pour en faire une tribune politique, cessent leurs
agissements et fasse le travail qui est attendu d’eux, sachant qu’au
terme d’une instruction qui a coûté une fortune aux contribuables
l’affaire Bettencourt s’est terminée par un non lieu, et qu’en
l’état actuel des procédures, N. Sarkozy n’est mis en examen dans
aucune des affaires avec lesquelles a été montée la dernière
mayonnaise.
Quant au moment, qui l’a choisi ?
L’acharnement dont est victime Sarkozy
et qui tourne au lynchage, – sur des bases essentiellement
idéologiques – date de la première heure de son élection, en
2012, et ne s’est jamais interrompu depuis, y compris lorsque le pays
en a fait les frais et aurait pu y succomber avant l’intéressé. Et
le fait que la gauche ait choisi la période des municipales pour
relancer une action qui ne peut profiter qu’au FN, au détriment de
l’UMP, n’est pas dû au hasard.
Mais qu’importe, Rien n’est retenu à
charge du pourvoir en place et bien au contraire, c’est l’occasion
pour la presse d’intensifier le tir sur le pianiste.