Les vérités éternelles (non-temporelles) peuvent fort bien inspirer
les cinéastes et les écrivains de notre temps comme elles inspiraient
jadis les sages et les prophètes dans un langage imagé. C’est vrai
qu’avec le cinéma américain qui est assez proche de la mythologie grecque, on est loin de la brise
ténue que Dieu faisait goûter à Elie, sur le mont Horeb.
L’Élu doit retrouver l’union avec le Père, et c’est notre chemin à tous.
Ce chemin est difficile, parsemé d’obstacles, la porte est étroite, et l’ennemi rôde.
Le
Fils, c’est la manifestation du Père, ou la projection de la Lumière
dans le monde sensible. Le Père c’est l’Information créatrice.
L’Élu est celui qui comprend qu’il est la manifestation visible du Père invisible. «
Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la Création », et aussi Jean 5,19
Tant que l’Élu n’a pas réalisé qu’il est la manifestation du Père,
il erre dans le labyrinthe de ses illusions, des ombres, des costumes et des décors qu’il prend pour la réalité, c’est là le mensonge dont le
rôle est tenu par les « peuples ennemis » qui cernent l’Elu.
« Beaucoup pensent en effet que l’antéchrist sera un extraterrestre voire un hybride. »
Forcément,
si à la fin du temps imparti, l’homme n’a pas réalisé son union, s’il
n’est pas devenu un nouvel homme, à la suite du premier-né de la
création, il reste un hybride, un homme divisé en lui-même, un anti-christ (et non pas « anté »christ)
"Un autre message que décela un de mes amis c’est que le « sauveur »
ne peut être soumis aux faiblesses humaines pour qu’il soit efficace".
Tout
enseignement spirituel appelle au détachement. Ce détachement s’opère
de lui-même, en fonction de la compréhension qu’on a de la réalité du
monde qui nous entoure, de ce qui nous a été inculqué en matière de
connaissance, de morale, de goût ou de dégoût, etc...La vérité libère de la soumission.
Quant à la sexualité des messies, ils ne sont pas des hommes mâles, mais un Anthropos, un homme ayant réuni en lui, le pôle
mâle et le pôle femelle, âme et esprit, et qui sont donc des hommes entiers et accomplis, comme
dit dans le logion 22 de l’évangile de Thomas
Satan, c’est étymologiquement l’Obstacle, l’adversaire.
Dans le livre de Job, le Satan est considéré comme un fils de
Dieu, celui qui est envoyé pour tester les élus.
Lucifer n’est pas Satan, c’est bien le porteur de lumière, mais il
s’agit du feu de Prométhée dérobée aux dieux, ou encore le fruit
séduisant et précieux pour ouvrir l’intelligence des hommes, dans le
fameux jardin.
Lucifer, c’est ce que devient l’homme au service de la science : le roi de son royaume de pacotille.
Il ne faut pas stationner trop longtemps dans le dualisme chrétien évangélique, ou autre,
parce que dans le « deux », le diable réside ;)