Un ami me suggère le point de vue suivant, un peu conspirationniste mais que je serais pas loin d’adopter :
Vous partez du postulat que nos
politiques voudraient bien faire mais qu’ils se trompent de méthode.
Je crois qu’il faut voir les choses autrement, à savoir comme il
s’agit du résultat « positif » découlant d’une action
mûrie et intelligente.
Soyons logique. Si on est d’accord
sur le fait que les multinationales et les établissements financiers
pilotent les gouvernements occidentaux, alors il faut accepter l’idée
que les résultats des politiques menées par cesdits gouvernements
sont conformes aux objectifs donnés par leur pilotes : augmentation
du chômage qui rend la force de travail (salariée ou sous-traitée)
plus mobile et moins coûteuse, ce qui permet de maintenir les
profits versés aux pilotes, même si la consommation diminue,
maintien et création de bulles de valeur spéculatives dans
différents domaines (technologie, gazs de schiste, médicaments,
agro alimentaire...), alimentation monétaire des établissements
financiers, désapropriation des classes moyennes. Tout cela avec une
montée des moyens affectés au maintien de l’ordre (cf. la
répression quotidienne en Grèce).
Au fond qu’importe, de façon
macroscopique, à la « gauche » au pouvoir de perdre des
villes, voire de perdre les prochaines élections législatives ou
présidentielles. Ils repasseront le flambeau à la droite, et si
jamais ça ne suffisait pas ils s’allieront avec la droite pour
proposer un front uni (vantant la démocratie et les droits
humanitaires, etc.) comme en Grèce, et ils auront rempli leur mandat
vis-à-vis de leurs pilotes, en attendant le tour suivant.
Tant que l’on raisonne sur le postulat
que nos dirigeants cherchent à bien faire mais qu’ils se trompent de
moyens, et que l’on discoure en ce sens, on joue leur jeu...