1ère partie
SCANDALEUX - Y-A-T-IL LEVEE DE
BOUCLIER ?
ETIEZ-VOUS AU COURANT ?
Les résultats électoraux produits par une société américaine ?
Dimanche dernier, les commentateurs du 1er tour des élections municipales se sont montrés unanimes : alors qu’on attendait un effondrement de la droite, la première surprise de la soirée aurait été la relative et inattendue bonne tenue des listes UMP ; la seconde surprise, c’est que le taux global de participation était en hausse depuis 2001.
La tonalité de la soirée électorale fut ainsi donnée par
ces deux « surprises », qui dominèrent également les lignes éditoriales
de la presse écrite du lendemain. Pour la majorité des Français, la messe
du 1er tour était dite : forte participation et maintien surprise de
l’UMP. Pourtant, dès le mardi, puis tout au long de la semaine, des
informations d’une toute autre tonalité ont commencé à se faire jour. Des
informations capitales dont ont été privés la grande majorité des
Français, qui n’ont porté attention à ces élections que le dimanche soir
ou dans la presse écrite du lundi.
Ainsi, il a fallu attendre le vendredi, ce qui ne
s’était jamais vu depuis la dernière guerre, pour enfin connaître les
chiffres officiels de la participation. Surprise : il n’est plus du tout
question d’une hausse mais d’un effondrement historique : jamais depuis
1959 la participation n’avait été aussi basse : 66,54% au total et 61,07%
dans les communes de plus de 3500 habitants. Dans la capitale, c’est même
43% des électeurs qui ont refusé d’aller voter.
Les étranges innovations électorales du ministère de l’intérieur
Que s’est-il passé le soir de l’élection pour que l’information et la perception de la situation politique réelle soient ainsi faussées ?
Un
début de réponse nous a été donné par un article stupéfiant du
journal le Monde. On y apprend les causes de la »panne« : « Les résultats ont d’abord parcouru le chemin
traditionnel : les mairies les ont envoyés, par téléphone ou par fax, dans
les préfectures, qui les ont communiqués via un système Intranet au
ministère. « La synthèse s’est faite tout à fait normalement » (…)
Mais les serveurs, hébergés par une société externe, dont le ministère n’a
pas voulu divulguer le nom, se sont écroulés à plusieurs reprises. »
En clair, cela signifie :
* d’une part
que les serveurs du ministère de l’intérieur ne sont pas gérés par les
fonctionnaires habilités à cette fin mais par "une société
externe"
* d’autre part que le ministère
de l’intérieur refuse de communiquer l’identité de la société qui a
désormais la haute main sur les élections françaises.
Ce n’est pas tout : « Le
système étant engorgé, les services de l’intérieur ont dû ressaisir les
résultats. Le taux de participation définitif n’a été établi que lundi
après-midi. Le prestataire, qui avait traité les élections présidentielle
et législatives de 2007, utilise "ce que l’on peut trouver de plus
puissant", assure Bertrand Maréchaux, directeur des systèmes
d’information du ministère. (…) M. Maréchaux confiait, lundi soir, n’avoir
toujours pas trouvé « de véritable explication technique ».
Mme Alliot-Marie, rompant avec l’habitude de la plupart de ses
prédécesseurs, s’est refusée dimanche à toute apparition publique pour donner
les résultats et s’est contentée d’un communiqué diffusé à 23 h 13. »
En clair cela signifie :
* que le mystérieux prestataire privé a eu également la haute main sur les
présidentielles et les législatives, premières élections françaises où
étaient utilisées les machines à voter, qui, elles aussi, suscitent de
nombreuses et justifiées interrogations.
* et que le directeur des
systèmes d’information du ministère de l’intérieur avoue n’avoir reçu
aucune explication de ce mystérieux prestataire extérieur.
Qui est la mystérieuse société qui produit désormais les
résultats électoraux français officiels ?
Est-il normal et sain pour la démocratie que le
ministère de l’intérieur garde le silence sur l’identité de la société
prestataire qui gère désormais nos résultats électoraux officiels ?
Pour l’UPR, la réponse est non. Nous avons donc décidé
d’en savoir plus, ce qui n’est pas très difficile puisqu’un simple logiciel
gratuit « whosip.exe » permet à tout internaute de découvrir le pot
aux roses.
(télécharger
whosip ici, copiez-le
dans C : puis, dans Accessoires > Invites de commandes > tapez cd >
Enter puis : whosip www.interieur.gouv.fr > Enter )
Vous obtiendrez ce résultat autant spectaculaire que révoltant, s’agissant
du ministère de l’intérieur de la République Française :
WHOIS Source : ARIN
IP Address : 8.12.199.126
Country : USA
- Colorado
Network Name : LVLT-ORG-8-8
Owner Name : Level 3 Communications, Inc.
From IP : 8.0.0.0
To IP :
8.255.255.255
Allocated : Yes
Contact Name : Level 3 Communications, Inc.
Address : 1025 Eldorado Blvd., Broomfield
Email :
[email protected]
Abuse Email : [email protected]
Phone :
877-453-8353
Fax :
Sauf erreur, cela signifie, en clair, que « le système intranet » du ministère français de l’intérieur est hébergé par la société américaine LEVEL 3 COMMUNICATIONS, situé à Denver, Colorado, USA.
01/04 09:41 - Michèle DRAYE
Un méta internet qui ne connaît ni antivirus ni pare-feu. http://www.conspiration.cc/control/energy
01/04 09:37 - Michèle DRAYE
J’écrivais récemment que si nous ne nous réveillons pas, toutes nos administrations vont (...)
30/03 15:45 - Fergus
Bonjour, MdP. En effet, et cela suffit à démontrer que si un personnage politique est mal (...)
30/03 15:21 - MdeP
Je n’ai pas lu la tribune de NS... parce que tout ce qui vient de cet homme est mauvais (...)
27/03 10:27 - Michèle DRAYE
Il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit. J’ai écrit que des rumeurs (...)
27/03 02:08 - brieli67
@ Part In Bruges allons allons ....trop fazil il suffit d’ une Mata Hari new style (...)
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