(suite)
Résumons :
1. La soirée électorale, donc l’élément décisif de la campagne du second tour, a été complètement faussée par une panne informatique.
2. Contrairement à ce que tous les Français croient, le ministère de l’intérieur ne gère pas lui-même les moyens nécessaires à la production des résultats électoraux officiels, ayant force de loi.
3. Ce travail décisif pour la démocratie française est confié non seulement à une société privée, mais, mieux encore, à une société américaine, LEVEL 3 COMMUNICATIONS
4. Vérifications faites à partir d’informations ouvertes disponibles sur Internet, cette importante société américaine se trouve avoir des liens très étroits avec les deux principaux partis politiques américains, le Parti Républicain et le Parti Démocrate, qu’elle finance l’un et l’autre avant chaque élection présidentielle (cliquez ici)
5. La société en question n’a fourni aucune explication sur la panne. Personne n’est donc en mesure de garantir que cette panne n’a pas été volontairement provoquée, à la demande d’un mystérieux commanditaire, pour aboutir aux résultats faux de dimanche soir. Circulez, il n’y a rien à voir !
6. Mis à part l’article du Monde, aucun média ne s’est interrogé sur ce grave et troublant dysfonctionnement qui entachent le résultat officiel des élections. Personne ne s’interroge non plus sur la fiabilité et les contrôles réels de l’ensemble « machines à voter + serveurs hébergés par la société américaine LEVEL 3 COMMUNICATIONS » qui a également produit les résultats des présidentielles et des législatives.
7. On nous présente un scénario rocambolesque à base de « serveurs qui s’écroulent » puis « d’adresse de délestage ». Mais ce scénario ne tient pas la route une seconde pour qui connaît un minimum l’informatique : collecter les votes de 25 millions d’inscrits, préalablement centralisés dans une centaine de préfectures, c’est bien le minimum que doit pouvoir faire n’importe quel serveur informatique bon marché. Du reste, on n’a pas attendu mars 2008 pour gérer ce type de situations et les Français ont connu suffisamment de soirées électorales télévisées depuis 40 ans pour savoir que la collecte des résultats ne posait aucun problème par le passé, avec des ordinateurs pourtant infiniment moins puissants que de nos jours. Comme par ailleurs le ministère précise avoir recours à « ce qu’on peut trouver de plus puissant », on est en droit de se poser de très graves questions sur la cause réelle de la « panne ».
8. Nous voudrions également comprendre pourquoi un gouvernement qui nous rebat les oreilles avec son soutien à l’économie numérique juge préférable d’avoir recours aux services d’une société étrangère pour résoudre un problème bête comme chou, et parfaitement bien résolu depuis des décennies, qui est la simple collecte des résultats électoraux transmis par la centaine de préfectures françaises.
9. Nous voudrions enfin comprendre pourquoi la France, qui est capable de mettre au point des armes thermonucléaires par des simulations informatiques extraordinairement sophistiquées, qui a été choisi internationalement pour développer le centre de recherche sur la fusion atomique ITER serait incapable de gérer par lui-même l’addition des votes de ses électeurs.
Conclusion :
Il n’est pas tolérable qu’une société américaine produise, on ne sait comment, ce que le peuple français est censé devoir accepter comme l’expression suprême de la souveraineté populaire. Cette procédure est d’autant moins admissible qu’elle s’accompagne de la mise en place, en nombre croissant, de « machines à voter » électroniques qui produisent des résultats dont l’opacité suscite la défiance d’une écrasante majorité de nos concitoyens.
Rien ne serait plus grave pour la démocratie et plus périlleux pour la paix civile en France si une suspicion généralisée devait désormais se porter sur la véracité des résultats annoncés à l’issue de toutes nos élections.
Nous exigeons donc de revenir à la situation antérieure, qui donnait toute satisfaction sans soulever les moindres soupçons. Le ministère de l’intérieur doit obtenir et rendre publiques les explications de son prestataire américain, puis rompre immédiatement ce contrat.
L’Union Populaire Républicaine envoie le présent texte à l’ensemble des députés et sénateurs de la République, et leur demande que soit créée une commission d’enquête parlementaire sur cette question d’une exceptionnelle gravité.
Nous leur demandons aussi que soit déposé, le plus rapidement possible, une proposition de loi interdisant toute intervention de sociétés privées dans les opérations électorales, ainsi que tout usage des machines à voter.
01/04 09:41 - Michèle DRAYE
Un méta internet qui ne connaît ni antivirus ni pare-feu. http://www.conspiration.cc/control/energy
01/04 09:37 - Michèle DRAYE
J’écrivais récemment que si nous ne nous réveillons pas, toutes nos administrations vont (...)
30/03 15:45 - Fergus
Bonjour, MdP. En effet, et cela suffit à démontrer que si un personnage politique est mal (...)
30/03 15:21 - MdeP
Je n’ai pas lu la tribune de NS... parce que tout ce qui vient de cet homme est mauvais (...)
27/03 10:27 - Michèle DRAYE
Il ne faut pas me faire dire ce que je n’ai pas dit. J’ai écrit que des rumeurs (...)
27/03 02:08 - brieli67
@ Part In Bruges allons allons ....trop fazil il suffit d’ une Mata Hari new style (...)
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