@takatk,
Comme militants, nous sommes 4000 et des brouettes.
Sur Avox, au moins une dizaine je dirais.
Mais vous soulignez là un véritable soucis d’organisation interne :
Si demain F. Asselineau, pour une raison ou pour une autre ne pouvait plus assurer la direction de ce parti, que deviendrait l’UPR ?
A mon avis il se casserait la binette très rapidement.
Ceci est cependant en train de changer : Regis Chamagne s’essaye aussi à la prise de parole en public, et sans avoir l’aisance d’Asselineau, il s’en sort plutôt bien.
J’ose croire qu’avec l’élection qui approche et la chance de percer le mur médiatique, l’UPR va se constituer en véritable parti dans le paysage politique français dans les mois à venir et va être l’occasion pour ses nouveaux représentants de se faire connaître et de prendre des responsabilités.
Il faut avoir conscience qu’à l’UPR, il n’y a pas de professionnels de la politique, ça n’est donc pas évident de propulser sous les feux de la rampe (qui seront sans pitié, ça ne fait pas de doute, on va avoir droit à ce que la médiacratie sait faire de mieux en terme de manipulation de l’opinion) des novices en la matière.
Bref, tout vient à point à qui sait attendre, Asselineau à réussi à développer un parti de rassemblement transpartisan sur la simple force de sa conviction dans les idées qu’il défend, il lui reste maintenant à former des cadres car si le « management » restreint était compréhensible quand l’UPR était un groupuscule, il apparaît effectivement que plus il se développe, plus ses ressources humaines sont importantes et plus de nouveaux représentants vont naturellement émerger.
Je comprends que vous soyez attachez à votre parti et à ses choix, c’est le cas de tout militant, je comprends aussi et j’approuve quand vous dites qu’il peut être contre-productif de commencer à s’asticoter entre anti-ue, aussi je vous invite à laisser de côté les vocables « cyber UPR » et les attaques sur l’absence sur le terrain.
Les partis de gauche, les syndicats, et tout le peuple de gauche (dont je suis) étaient et sont dans la rue, contre la réforme des retraites, ou du côté des travailleurs dans les usines qui ferment, voulez vous me dire ce que ça change sur le fond des politiques engagées par le gouvernement toute cette présence « massive » sur le terrain ?
Je pense que porter la contestation et le combat sont utiles partout, soutenir les grévistes et les « plans-socialisés » mais aussi militer sur le terrain des idées, sur agoravox et les médias « libres », au troquet du coin, au repas du dimanche chez mémé, sur son lieu de travail, etc, etc.
Pour changer socialement les choses, je ne vois principalement que 3 moyens :
- la révolution
mais il me semble qu’à part le NPA et LO, qui représentent assez peu de la population française, la « gauche » ne vise plus ce moyen qui a trop souvent permis d’installer de nouvelles crapules à la place des anciennes une fois passée la transition chaotique et violente.
- la grève générale
à ma grande incompréhension, ce vecteur semble avoir été oublié par la gauche alors que c’est le seul qui sans mettre à bas les institutions, a permis des conquêtes significatives pour le peuple. Quand sur le terrain, lors des manifestations sur les retraites, la grève générale apparaissait comme la poursuite naturelle du combat, étrangement le FdG et la CGT nous ont lâché, et pour une grève générale, sans ces 2 blocs, le côté « général » y perd beaucoup...
- la réforme
C’est la voie pacifique qui reste, mais changer les choses dans une oligarchie représentative suppose d’élire des représentants à même de porter le combat au plus niveau des institutions, et dans ce cadre, je ne vois pas comment appeler à l’abstention pourrait bien nous servir... surtout qu’il va y avoir un parti qui prône clairement les idées pour lesquelles vous vous battez, nous nous battons.
Mais bref, dont acte, nous n’avons pas choisi le même mode d’action, nous ne sommes pas d’accord sur les stratégies à adopter, mais nous sommes d’accord sur l’essentiel, c’est le plus important.
Dès qu’avec l’UPR nous aurons réussi à nous sortir tous de cette horreur brusselloise, ( avec ou sans l’appui direct des formations de la gauche de la gauche qui sont pour moi simplement la gauche, le FdG étant rosé et le PS ayant viré au bleu), ce parti (et mon engagement en son sein) n’aura plus de raison d’être, au contraire du PRCF.
D’ici là, je me rassemble avec des français qui ne me ressemblent pas forcément et dont je sais même que je suis en opposition frontale sur de nombreux sujets. Mais le seul sujet qui compte vraiment urgemment, c’est la sortie ue/otan/euro pour casser la dynamique du système qui nous oppresse, et pour ça je suis près à mettre en veilleuse mes divergences d’avec les autres de mes concitoyens qui pensent aussi que c’est là le principal objectif pour retrouver un peu de démocratie et de choix de notre avenir.
Bien cordialement, vous pardonnerez je pense ce trop long commentaire
21/05 00:23 - HerveLE
20/05 18:12 - Dubitative
Intéressant votre analyse mais alors si on s’abstient c’est faire le jeu des médias (...)
30/03 14:53 - tf1Groupie
L’UPR ne représente rien au niveau national, mais veut compter au niveau européen. On ne (...)
30/03 14:18 - eresse
@fifi brind-acier Je dis juste qu’un parti, quelles que soient ses idées, porté (...)
27/03 03:07 - Lecrabe
@lcm1789, vous dites : "Ce qui est embêtant c’est le timing, vous allez vous cassez la (...)
26/03 22:18 - lcm1789
Monsieur Asselineau, il existe un excellent argumentaire qui explique toutes les excellentes (...)
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