Islam est une religion et une idéologie politique. En tant que religion, c’est la plus jeune des « grands monothéismes », encore en esprit de conquête, pas encore perméable à l’humanisme, comme c’est (un peu) le cas des religions plus anciennes. En tant qu’idéologie politique, celles qui s’en approchent le plus sont le nazisme et le stalinisme-maoisme, les idéologies les plus meurtrières de l’histoire. Dans les pays où règne l’islam, la peine de mort est abondamment pratiqué. La liberté d’expression n’existe pas. Le peuple est maintenu à un niveau d’ignorance suffisant pour gober les assertions absurdes des dirigeants.
L’auteur semble particulièrement choqué par la visible sexualité du monde occidental. En tout cas, plus que par les comportements agressifs des excités islamiques cassant le « juif », traquant l’« infidèle », posant les bombes en réponse à des simples dessins (alors que la réponse logique à un dessin est un autre dessin) et imposant à leur communauté des accoutrements et moeurs que nous, Européens, nous avons abandonné il y a des siècles. Oui, le sexe, c’est notre côté « animal », comme tout ce que la nature nous impose : le métabolisme et la reproduction. Toutes les religions cherchent à y avoir une emprise, nullement en vue d’une recherche de moralité ou « non-animalité », mais de manipulation et de contrôle psychologique. C’est bien connu, celui qui contrôle le sexe, contrôle le monde. Imposer sa vision de sexualité a toujours été une des armes de manipulation massive les plus efficaces de la religion. Mais aussi des idéologies totalitaristes, il y avait un puritanisme officiel dans l’URSS et dans les autres pays du socialisme triomphant, un puritanisme bien pire et bien plus irrationnel que dans les régimes religieux modérés. Dans un totalitarisme où tous les moyens sont bons pour museler l’opposition, le puritanisme est un redoutable outil du pouvoir.
La religion, n’importe laquelle, devrait être considéré de la même manière que l’est la sexualité : une affaire strictement privée, qui se pratique dans l’intimité et dont on a vaguement honte. Exhiber de manière ostentatoire sa religion est très semblable à l’affichage éhontée de sa sexualité : l’exhibitionnisme. Que ce soit la kippa, le hijab ou un gros crucifix bien visible, leur port ostentatoire est l’indécence même, le summum de la vulgarité. On ne peut pas interdire la vulgarité, mais il est n’est pas moral d’en faire la promotion.