@ l’auteur
Bonjour,
Je me permets une réaction, puisque je ne l’ai pas vue évoquée dans les commentaires. Vous écrivez que le « confiance est l’un des fondements de la démocratie », en affirmant que l’outil ne permet pas d’avoir confiance. Cette façon de formuler me paraît tout à fait juste, mais ce disant, cela serait oublier que la confiance se mérite, et le processus central de la démocratie, c’est bien son exacte contraire : la défiance (et pas la méfiance).
Le concept de « confiance » est extrêmement usité, à la limite du galvaudage. Essentiellement par les personnes de pouvoir, dans le cadre de leur pouvoir, et ... on les comprend ! Avoir confiance, ça veut dire « laissez moi faire, ne vous inquiétez pas ».
Mais le fondement du processus démocratique, c’est exactement le contraire ! Les outils démocratiques (dont le vote) doivent être transparents afin de permettre à quiconque n’aurait pas confiance de vérifier le processus. C’est une marque de défiance. Il s’agit de ne pas donner un blanc-sein à une quelconque autorité qui nous gouverne, mais d’éventuellement lui accorder notre confiance si elle le mérite.