J’essaye de soulever le problème logique qui veut que l’on ne fasse pas
confiance au vote électronique parce qu’il est corruptible, alors qu’on
accorde notre confiance dans les transactions monétaires électroniques
qui le sont tout autant.
Pourriez vous me détailler un peu plus où sont la contradiction, le sophisme ou l’inanité de cette question ?
Je
comprendrais plus que vous souligniez que le vote n’équivaut pas une
transaction, non pas par son « importance » mais parce qu’au contraire de
celle-ci, il n’est pas neutre. Les conséquences sont donc différentes,
et l’article soulève bien de ce point de vue là le problème de
l’invisibilité de l’échec.
Pour une transaction, l’échec se voit en général assez vite et la victime a tendance à se manifester de son mieux (au voleur !).
Cependant
ceci n’atteint pas le fond du problème : en écartant le vote
électronique, peut-on réellement aspirer à la démocratie et à la prise
en compte de l’avis de tout(e)s ? ne serait-ce pas là un moyen
incontournable pour espérer se passer un jour de la « représentation » ?