Il y a un malentendu dont l’auteur a l’intuition lorsqu’il écrit que le peuple n’est plus nécessaire aux élites.
Il est exact que les « ouvriers » sont moins nécessaires à la production des biens matériels. Tous les travaux qui pourront être exécutés par des robots le seront prochainement grâce aux progrès de la robotique, de la miniaturisation et de l’intelligence artificielle.
Le problème ne sera plus le salaire des « ouvriers » mais le revenu des « sans emploi » puisqu’un chômeur est un salarié entre deux emplois et que d’emplois salarié, il n’y en a plus.
Quant à démocratie, c’est pure illusion et c’est tout l’art des politiques que de nous y maintenir quelque soit leurs grimaces, comme le confirme l’annulation du référendum de 2005 par l’alliance Sarkozy/Hollande.
La réalité est que la politique est devenue l’art de manipuler les peuples, que les véritables décideurs ne sont pas élus et qu’ils ont développés des lieux de décisions comme l’OMC, le FMI, l’Union Européenne émancipée des surprises électorales. La répartition des richesses produites est le seul marqueur dont un citoyen éclairé devrait tenir compte. Selon l’INSEE, " Entre 2004 et 2007, les revenus des très très riches ont augmenté de
39%, alors que les revenus de la population française ont augmenté en
moyenne de 9%.
Ce n’est pas que les élections changent quoi que ce soit pour l’oligarchie, les candidats n’existant pour les électeurs que par rapport à leur présence dans des médias étroitement contrôlés par elle, mais cela crée du stress et de la concurrence dans les personnels politique, relais indispensables à la régulation des populations mais capricieux et exigeants.